Les trains 185 et 186 qui relient les deux principales villes du Cameroun, Yaoundé et Douala, ont été annulés pour la journée du 19 janvier 2024. Cette décision a été prise suite à un accident qui s’est produit tôt ce matin à la gare de Makak, dans la région du Centre du pays, selon un communiqué signé du directeur général de Camrail, le concessionnaire du chemin de fer au Cameroun apprends le média Lebledparle.com des informations d’IAC.
La direction générale de Camrail a déclaré que ses équipes techniques étaient mobilisées pour rétablir le trafic le plus rapidement possible sur cet axe. Cependant, aucune information détaillée n’a été donnée sur la nature de l’accident ni sur son bilan. Selon des sources fiables, il semblerait que l’accident implique un train transportant des marchandises.
La Camrail se veut rassurante auprès des usagers
La société rassure cependant ses clients que des mesures ont prises pour assurer la sécurité et la continuité du service ferroviaire entre Yaoundé et Douala.
Il est recommandé aux voyageurs de se tenir informés des mises à jour concernant la situation du trafic ferroviaire et de prendre les dispositions nécessaires pour leurs déplacements. Camrail travaille activement pour résoudre cette situation et permettre aux trains de reprendre leur service habituel dès que possible.
Par ailleurs, Camrail indique continuer de travailler en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour garantir la sécurité des voyageurs et l’efficacité du réseau ferroviaire.
Les voyageurs sont invités à rester vigilants et à suivre les consignes de sécurité lorsqu’ils utilisent le réseau ferroviaire. L’accident survenu à la gare de Makak est un rappel de l’importance d’une attention constante à la sécurité dans tous les aspects du transport ferroviaire. Le moindre accident ferroviaire au Cameroun rappelle la tragédie d’Eseka où de nombreux camerounais avaient perdu la vie plongeant le pays dans un deuil profond. Plusieurs années après, certains observateurs s’offusquent encore que les promesses faites aux victimes et au peuple camerounais n’ont pas été tenues.