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Technologie génétique et médecine sportive : l’avenir est proche

La technologie génétique est une véritable révolution dans de nombreux domaines et la médecine sportive n’y fait guère exception.

Un lit d'hôpital pour soigner les blessés
Un lit d'hôpital pour soigner les blessés

 Ainsi, la génétique dans le sport est devenue une réalité qui s’impose à tous, notamment en raison de techniques avancées introduites. Dans cet article, découvrez les plans sur lesquels cette branche avancée de la science influence la performance des athlètes.

Personnalisation des programmes d’entraînement grâce à la génétique

L’idée principale derrière ce volet est que chaque individu réagit différemment à un même exercice. Prenons l’exemple des fibres musculaires de type 1 (pour l’endurance) et les fibres musculaires de type 2 (pour la force, la puissance). Suivant les exigences physiques du poste joué ou de la discipline de l’athlète, il sera possible d’améliorer ses entraînements. Un boostage des types 2 pour un pivot et un entraînement axé type 1 pour les meneurs par exemple au basket-ball. Un exemple parfait, Cristiano Ronaldo, athlète numéro 1 du pari sportif en Cameroun.

Il est également possible d’augmenter les performances des athlètes grâce à l’édition génétique. Bien qu’elle pose toujours des problèmes d’éthique, cette méthode permettrait de toucher les gènes impliqués dans la force musculaire, la récupération ou encore la capacité aérobie. D’autres gènes pourraient même être ciblés pour une augmentation de la croissance des muscles, de toutes les aptitudes physiques physiques en général. Si l’édition est centrée sur la résilience et l’efficacité des tissus conjonctifs, il sera possible de prévenir les blessures.

Prévention des blessures en procédant à une analyse génomique

Ce volet se concentre sur cinq points essentiels :

  • La maîtrise des prédispositions génétiques de chacun ;
  • La personnalisation des programmes d’entraînement pour en maximiser l’efficacité ;
  • La mise en place et l’emploi de mesures préventives pour faire face aux blessures ;
  • Le suivi en continu des sportifs à l’aide d’outils tels que les capteurs de mouvements ;
  • L’initiation et l’éducation des entraîneurs et athlètes.

D’abord, une certaine théorie scientifique affirme que chaque individu aurait des prédispositions à des blessures données suivant son génome. Certains seraient plus confrontés à des entorses ligamentaires, d’autres à des fractures. Suivant la position des marqueurs génétiques associés à la récupération musculaire par exemple, l’analyse génomique pourrait révéler certains risques. Ensuite, ces informations peuvent être utilisées pour renforcer les points forts ou réduire les problèmes liés aux points faibles via des entraînements personnalisés.

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Aussi, l’analyse génomique peut conduire à mettre sur pied un type spécifique de traitements pour un joueur. Ces traitements comprendraient aussi bien des exercices que des diètes. Si l’on parvient à intégrer l’analyse génomique au suivi du joueur, il sera possible d’ajuster au fur et à mesure les précédentes recommandations entreprises. Enfin, la sensibilisation du joueur et de l’entraîneur sur les bienfaits liés à ce procédé pourrait favoriser la sensation de sécurité dans l’équipe.

Traitements génétiques pour une récupération accélérée

Le premier traitement et sûrement le plus connu de la sélection serait la thérapie génique. D’une part, elle implique d’insérer, supprimer ou modifier une partie du génome afin d’en corriger les défauts ou d’y apporter un plus. Certains vecteurs, viraux et parfois non viraux sont employés pour transporter des gènes en thérapie génique spécialement vers un type de cellules. Ainsi, il est possible d’apporter aux tissus musculaires, des gènes liés à la régénération.

Par ailleurs, le CRISPR (Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats) est un ensemble de gènes qui se répètent dans l’ADN. Leur fonction est de sectionner l’ADN à certains niveaux pour créer de nouvelles séquences. En gros, c’est une méthode qui vise à accélérer les procédés d’évolution ou les performances d’une espèce donnée. Elle est déjà en cours d’application sur les plantes, mais posé toujours un problème d’éthique dans le cas humain. En effet, son utilisation s’effectue surtout sur les embryons pour un résultat optimal. Mais cela vaut-il réellement le coup ? Pour l’instant, elle se contente de soigner des maladies génétiques.

Optimisation de la nutrition basée sur le profil génétiques

Les gènes du corps humain codent essentiellement pour trois morphotypes ou types de corps : ectomorphe, mésomorphe et endomorphe. En quoi cela influence t-il ?

  • Les ectomorphes présentent une faible musculature et ont du mal à développer leur physique. Ils possèdent un métabolisme rapide, pratique pour la perte de poids. Ce sont généralement des individus effilés et de grande taille, comme le footballeur Peter Crouch, le basketteur Bol Bol ou le sprinteur professionnel Usain Bolt ;
  • L’endomorphe présente la musculature la plus développée avec un métabolisme assez lent et une grande aisance dans la prise de poids et de muscle. Ils sont plutôt courts et trapus. C’est un gabarit qui sied assez aux sumotoris, catcheurs et aux boxeurs poids lourds ;
  • Le mésomorphe est la symbiose des deux autres morphotypes. Il en accumule tous les avantages sans en subir les conséquences. Cependant il doit surveiller en permanence son alimentation au risque de se retrouver avec l’un ou l’autre des morphotypes. C’est le gabarit des individus les plus athlétiques et très bien proportionnés. 
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Précisons que peu de personnes présentent exactement un type de corps. Généralement, il s’agit d’une combinaison. Cependant, en déterminant grâce au génome quel est le morphotype de l’athlète, il sera aisé d’exploiter son plein potentiel suivant ses objectifs. Le même joueur pourrait être défenseur central et quelques semaines après, attaquant latéral et très prolifique.

Les limites de la médecine génétique sportive

En plus d’être influencée par la synergie d’un grand nombre de gènes, sachez que la performance sportive est aussi affectée par le milieu, l’alimentation et bien d’autres détails. La complexité du génome humain en soi est un frein à la génétique sportive. Par ailleurs, les résultats issus de ces analyses sont assez complexes à exploiter en ce sens que la prédisposition n’induit pas obligatoirement l’aptitude à manifester la capacité. Pour finir, manipuler le genre humain est à la base un problème éthique. Toutes les expérimentations sont donc étroitement réglementées.


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