La présidente de l’organisation non gouvernementale soutient que pour une mission de renseignement, les agent s de la sécurité ne portent pas d’armes à feu.
La présidente du Réseau des défenseurs des droits de l’Homme en Afrique centrale (Redhac), Maxémilienne Ngo Mbe, rejette les explications du gouvernement sur la tentative supposée d’assassinat de Maurice Kamto. Réagissant sur le sujet ce 15 mars, la Camerounaise a affirmé ne pas reconnaitre, dans le cas d’espèce, les méthodes des agents de renseignement.
Saluant le « professionnalisme » des services de renseignement, Maxémilienne Ngo Mbe martèle que face à son organisation, les agents publics ont toujours décliné leur identité.
« Ils viennent vers vous, ils se présentent et vous demandent de décharger l’ordre de mission au cas où il n’y a pas un ordre de mission. Ils se sont toujours présentés en indiquant leur unité de commandement », indique-t-elle.
Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ont interpellé vendredi un gendarme qu’ils accusent d’avoir tenté de tuer Maurice Kamto. Le concerné avait infiltré un cortège de sympathisants du parti à Garoua, arborant une arme à feu. Le gouvernement et le parti de Maurice Kamto sont s’apostrophent depuis la survenue de cet incident. Tandis que le MRC maintient que son président à échapper un assassinat prémédité par le régime, Yaoundé braque les projecteurs sur la réaction du parti.
« Je n’ai jamais vu ni accueilli un agent de renseignement avec une arme », constate l’activiste. Elle appelle les forces de sécurité