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Terrorisme: la kamikaze arrêtée dans l’Extrême-Nord ne fait pas partie des 276 lycéennes de Chibok

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La Fondation Murtala Muhammed (MMF), chargée de vérifier l’identité de la jeune fille a déclaré qu’elle ne correspond à la description d’aucune des filles disparues de Chibok, dans le nord-est du Nigeria.

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Une veillée des familles des lycéennes kidnappées de Chibok, jeudi 27 août 2015 à Abuja – © REUTERS/Afolabi Sotunde

L’on en sait un peu plus sur l’identité et l’origine de la jeune fille kamikaze arrêté vendredi dernier à Limani, village frontalier avec le Nigéria, dans la Région de l’extrême-Nord du Cameroun. En effet, la Fondation Murtala Muhammed (MMF), chargée de vérifier l’identité de la jeune fille par la présidence nigériane, a déclaré que trois représentants des parents des lycéennes de Chibok ont examiné des photos d’elle dans ses bureaux et ont assuré qu’elle, et une femme également détenue, «ne correspondent à la description d’aucune des filles disparues de Chibok».

D’après Jeune Afrique qui relaie cette information ce 31 mars 2016, le Gouvernement nigérian a affirmé à la MMF mardi dernier que la jeune fille avait 12 ans et venait de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno, mais avait été enlevée à 70 km de là, à Bama, quand Boko Haram s’était emparé de la ville. L’autre personne arrêtée a déclaré être une mère de deux enfants âgée de 35 ans, a précisé la directrice de MMF, Aisha Muhammed-Oyebode, dans un communiqué.

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Rappelons que les deux aspirantes kamikazes ont été arrêtées vendredi dernier, 25 mars 2016, au Cameroun à Limani dans la Région de l’Extrême-Nord, frontalière du Nigeria. Elles portaient chacune une ceinture de 12 kg d’explosifs. La plus jeune avait affirmé faire partie des lycéennes enlevées par Boko Haram à Chibok, mais dès samedi les autorités camerounaises avaient émis des doutes sur la véracité de cette affirmation, notamment à cause de son âge. Elle a en effet 12 ans, alors que la plus jeune des lycéennes enlevées avait 16 ans au moment de son enlèvement en 2014.

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Le préfet du Mayo-Sava, Babila Akao, avait invité à la prudence. «Cette affirmation n’engage qu’elle», a-t-il notamment commenté, insistant sur le fait que cet aveu et d’autres informations données par cette jeune kamikaze devaient impérativement être confrontés aux données dont disposent les autorités nigérianes sur les 219 lycéennes enlevées par Boko Haram à Chibok en avril 2014.


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