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Terrorisme : quarante personnes enlevées à la frontière Cameroun-Tchad

Une récente attaque présumée de Boko Haram dans la région frontalière entre le Cameroun et le Tchad, a conduit à l’enlèvement d’un nombre significatif de personnes

Boko Haram milice

A Toubouro dans dans le Nord du Cameroun, un groupe de militants armés présumés de Boko Haram, a tendu une embuscade à un convoi qui revenait du marché le dimanche 22 octobre 2023. Cette attaque surprise, a conduit à l’enlèvement d’un nombre de personnes estimées à 40. Les victimes sont principalement des commerçants tchadiens, mais également d’autres voyageurs se rendant de l’un des pays à l’autre, à en croire les informations fournies par le maire de Toubouro. « Les Tchadiens viennent avec du bétail qu’ils vendent et repartent, comme c’est juste à 25 km du Tchad. Donc, sur le chemin du retour à 17 heures, ils sont tombés dans une embuscade dans une petite réserve dans le village appelé Mba Lainde », a-t-il expliqué.

Cet enlèvement de grande envergure a alimenté les inquiétudes concernant la croissante insécurité dans la région frontalière entre le Cameroun, le Tchad et le Nigeria. La longue frontière partagée par ces pays est connue pour sa porosité, ce qui facilite les incursions de groupes armés, y compris Boko Haram.

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Des étudiants parmi les otages

Parmi les personnes enlevées, plusieurs étaient des étudiants tchadiens qui traversaient régulièrement la frontière pour poursuivre leurs études à l’université de Ngaoundéré, située dans la région camerounaise de l’Adamaoua voisine. L’enlèvement de ces étudiants a provoqué une vive émotion au Tchad. Selon un communiqué publié lundi par le ministère de la Sécurité public du Tchad lundi dernier, le gouvernement du pays suit de près cette affaire.

Renforcer la sécurité frontalière

Le même document précise que les deux pays ont rapidement coordonné leurs efforts pour secourir les otages. À ce jour, le bilan provisoire de ces opérations indique que huit otages ont été libérés, et ils sont en sécurité. Cependant, de nombreuses autres personnes pourraient encore être détenues. Bien que des groupes de bandits soient souvent les premiers suspects dans ce genre d’enlèvements, la menace de Boko Haram plane toujours dans la région. Le groupe islamiste a été actif dans le Nord du Cameroun entre 2014 et 2017, enlevant plus d’un millier de personnes pour financer ses activités terroristes.

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La coopération entre le Cameroun et le Tchad s’intensifie pour relever ces défis de sécurité transfrontaliers. Les gouverneurs des deux provinces ainsi que les autorités en charge de la sécurité collaborent étroitement pour mettre fin aux agissements de ces groupes criminels, qui perturbent la quiétude des citoyens le long des frontières.


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