Okala Ebodé a critiqué à son tour, le régime en place au cours d’une interview accordée à Radio Equinoxe le 24 novembre 2020.
Au microphone de Radio Equinoxe hier, le trésorier national adjoint du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC) n’est pas passé outre l’actualité de son parti politique marquée par l’interpellation d’un groupe de femmes qui ont manifesté nues le 21 novembre 2020 au quartier Santa Barbara à Yaoundé pour demander la « libération » du président national du MRC, Maurice Kamto sous résidence surveillée depuis le 21 septembre 2020.
Or, pour l’homme politique, : « La stratégie consiste à faire taire le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. On est dans une démarche similaire à celle de l’UPC à son époque. Même si on n’a pas encore commencé à zigouiller, à couper les têtes, on n’en est pas loin. C’est-à-dire une démarche pour empêcher le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun de continuer à se déployer, à faire son activité de mobilisation, d’implantation sur l’ensemble du territoire national et ailleurs », a soutenu Thierry Okala Ebodé.
Vu sous cet angle, le docteur en Sciences politiques remet en cause la démocratie au Cameroun : « Au Cameroun ce n’est plus discutable, nous sommes dans une dictature proche du nazisme. Peut-être même que nous avons dépassé ce que le gouvernement de Pinochet avait fait ou ce que le gouvernement de Corée du Nord fait. C’est devenu terrible. C’est-à-dire que ce n’est plus ce Cameroun où on s’est battu pour avoir les libertés, la démocratie », a-t-il affirmé.
Le membre du parti d’opposition ajoute que « les militants trépignent d’envie d’en découdre, mais notre objectif n’est pas d’envoyer les gens au casse-pipe. Le professeur Kamto lui-même a dit qu’il ne marchera pas sur le sang des Camerounais pour aller à Etoudi ».
Sous ce rapport, explique le camarade de parti de Maurice Kamto, «si le MINAT avait la possibilité de dissoudre le MRC il l’aurait fait il y a très longtemps ».