Qui a vu Timbuktu, le film aux sept César du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako, paru en décembre 2014 et qui ont se souvient encore, a été diffusé à l’ouverture du festival du cinéma «Ecrans Noirs 2015», le 18 juillet à Yaoundé.
On se souvient de la scène hallucinante où les jeunes gens d’un village malien tombé aux mains d’un groupe islamiste jouent au football sans ballon, parce que les fanatiques ont interdit les jeux et traquent les ballons. Se souvient aussi de l’arrestation et de la punition de femmes et d’hommes surpris en train de faire de la musique chez eux – parce que la musique est aussi strictement interdite. Et se souvient encore de la proscription de l’alcool, des fêtes et de toute forme de réjouissances imposée par les intégristes.
Ces trois supposés « péchés » sont ceux que les assassins du 13 novembre ont châtiés par le massacre. Ils s’en sont pris au football et, par là même, à toute forme de jeu, quand trois d’entre eux ont attaqué le Stade de France.
Bande d’annonce de Timbuktu
La vidéo complète de l’attaque du Bataclan à Paris