En faisant confiance à une jeune de moins de 25 ans dans son gouvernement, la Namibie a levé le mythe qui assimile généralement la jeunesse à l’immaturité dans bien de pays africains.
Du jamais vu, pourrait-on dire. Emma Theophilus a été nommée il y a quelques jours, vice-ministre des technologies de l’information et de la communication en Namibie.
Agée de 23 ans, elle vient détrôner Yacine Oualid qui à 26 ans, occupait jusque-là la place du plus jeune ministre du contient de Nelson Mandela en tant que ministre du gouvernement algérien.
Emma Theophilus n’a pas glané ce poste de manière gratuite. Elle est titulaire d’un Bachelor en Droit (avec distinction) de l’université de Namibie et d’un diplôme en féminisme africain et études de genre de l’université d’Afrique du Sud.
Cette expérience lui a également valu le privilège de membre de l’Assemblée nationale, parmi les huit membres que le président namibien est autorisé à nommer.
L’heureuse élue devient pour ainsi dire, outre la plus jeune ministre du contient africain, mais aussi, la benjamine des députés à l’Assemblée nationale du berceau de l’humanité.
Sur la toile, le fait enflamme les débats. Pour certains, il aurait été plus intéressant qu’Emma Theophilus fût d’une famille modeste tandis que pour d’autres, il est question de méritocratie car son parcours académique et son expertise le démontrent à suffisance.
De quoi convenir avec l’artiste musicien Longuè Longuè pour qui : « Il ne faut jamais avoir honte d’imiter le bon exemple ».