L’ancien Secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun a fait cette déclaration au cours de la conférence qu’il a organisée à Paris sur la décentralisation et l’importance de la diaspora camerounaise.
La constitution du Cameroun fait de ce pays un Etat unitaire décentralisé. Selon l’ancien ministre de la santé, cette forme de l’Etat n’a jamais été une réalité. « Après être revenu sur la crise anglophone, j’ai rappelé une fois de plus que la décentralisation n’a jamais connu son application au Cameroun malgré la loi de janvier 1996. Sur cet aspect, je me suis livrée à une analyse comparative des systèmes fédéral et décentralisé. J’ai ainsi pu démontrer que chacun de ces deux systèmes de gouvernance a ses avantages et ses inconvénients avant d’appeler les camerounais à éviter toute attitude dogmatique et choisir un système adapté à leurs besoins et à leurs problèmes », a écrit Titus Edzoa sur Facebook et Twitter ce jeudi 5 décembre 2019.
En ce qui concerne la double nationalité qui n’est pas acceptée au Cameroun, le médecin pense que la loi qui interdit la double nationalité est obsolète. Il est temps d’associer tous les fils camerounais contribuer à son développement. « En ce qui concerne le point sur la diaspora camerounaise, j’ai rappelé que la loi du 11 juin 1968 qui prive tout Camerounais ayant acquis une autre nationalité de conserver son statut initial de citoyen Camerounais est absurde et obsolète. Dans un monde qui bouge et qui se mondialise, le Cameroun d’aujourd’hui, a besoin de tous ses enfants, notamment les plus talentueux et tous ceux qui brillent et honorent le Cameroun à l’extérieur. J’ai pris l’engagement d’œuvrer pour l’abrogation de ce texte qui créé de la discrimination entre Camerounais », a précisé l’ancien ministre de l’enseignement supérieure au Cameroun.
Lebledparle.com vous propose l’intégralité du compte rendu de la conférence fait par Titus Edzoa sur sa page Facebook officielle et sur son compte twitter.
Bonjour à tous. Merci à tous ceux qui ont pris part la conférence que je donnais à Paris sur la décentralisation et l’importance de la diaspora camerounaise. Y ont pris part, Camerounais Tchadiens, sénégalais et centrafricains. Bonjour à tous. Merci à tous ceux qui ont pris part la conférence que je donnais à #Paris sur la décentralisation et l’importance de la diaspora camerounaise. Y ont pris part, Camerounais Tchadiens, sénégalais et centrafricains.
Après être revenu sur la crise anglophone, j’ai rappelé une fois de plus que la décentralisation n’a jamais connu son application au Cameroun malgré la loi de janvier 1996. Sur cet aspect, je me suis livrée à une analyse comparative des systèmes fédéral et décentralisé. J’ai ainsi pu démontrer que chacun de ces deux systèmes de gouvernance a ses avantages et ses inconvénients avant d’appeler les camerounais à éviter toute attitude dogmatique et choisir un système adapté à leurs besoins et à leurs problèmes.
En ce qui concerne le point sur la diaspora camerounaise, j’ai rappelé que la loi du 11 juin 1968 qui prive tout Camerounais ayant acquis une autre nationalité de conserver son statut initial de citoyen Camerounais est absurde et obsolète. Dans un monde qui bouge et qui se mondialise, le Cameroun d’aujourd’hui, a besoin de tous ses enfants, notamment les plus talentueux et tous ceux qui brillent et honorent le Cameroun à l’extérieur. J’ai pris l’engagement d’œuvrer pour l’abrogation de ce texte qui créé de la discrimination entre Camerounais.
Il a aussi été question d’éclairer mon auditoire sur le CAPE (cercle d’analyses politiques et économiques), Think tank, que j’ai solennellement lancé à Paris.