in ,

Tom SaintFiet revient sur son désir d’entrainer Lions Indomptables

Dans une interview accordée à Africa Foot United, l’ancien entraîneur de la Gambie revient sur la brouille avec le Cameroun au sujet de la sélection nationale. L’entraîneur belge avait l’ambition de coacher les Lions Indomptables du Cameroun pour espérer participer à une Coupe du Monde avec une nation africaine.

Sans titre 83
Tom SaintFiet -DR

Tom Saint-Fiet, ancien entraîneur de la Gambie, avait été contacté par Samuel Eto’o pendant la période où le Cameroun avait besoin d’un entraîneur après la rupture du contrat de Rigobert Song. Une proposition qui plaisait au Belge de 51 ans, qui ambitionnait à l’époque d’entraîner une grande nation africaine de football. Le souhait de Tom Saint-Fiet était d’être à la tête d’une nation capable de participer à une Coupe du Monde, et le Cameroun, selon lui, lui permettrait d’avoir plus de visibilité sur le continent après déjà un bon parcours à la CAN 2023 avec la Gambie. Dans l’interview accordée à Africa Foot United, il est revenu sur cette période mouvementée entre lui et Samuel Eto’o.

Lire ci-dessous un extrait de l’interview de Tom SaintFiet proposé par Lebledparle Sport

« Il y avait l’intérêt de beaucoup de nations pour moi après mon départ de la Gambie. J’ai discuté avec le Ghana, la Tunisie, mais aussi le Cameroun où j’ai discuté avec le Président de la Fédération et avec le gouvernement. Il aussi d’autres nations moins grandes que celle-ci qui ont manifesté leur intérêt. Mais pour moi c’était clair, je voulais travailler avec une grande nation en Afrique, un pays qui peut gagner la CAN, un pays qui peut se qualifier pour la coupe du monde. J’avais fait deux CAN avec la Gambie dont un quart de finale, j’avais été deux fois nominé pour le titre de meilleur entraîneur africain, il fallait passer à une autre étape en signant avec une grande nation. Mais les Philippines m’avait déjà contacté depuis Novembre 2023, me proposant un bon projet avec un bon contrat notamment sur le plan financier. Mais mon ambition c’était de rester en Afrique. Après la CAN, les discussions les plus concrètes c’était avec le Cameroun.

J’ai parlé plusieurs fois avec le président de la fédération, Samuel Eto’o, mais ça commençait à prendre du temps. Il a échangé avec le gouvernement, mais la décision n’est pas venue. Le jour où je prends le vol pour les Philippines, je discute encore avec le président de la Fédération Camerounaise, et je lui dis que je dois partir car je ne peux plus faire attendre les Philippines qui avaient des matchs importants en mars, et on était déjà en mi-février.

Quand j’arrive aux Philippines, la fédération Camerounaise m’appelle et me demande de lui accorder une semaine avant de signer aux Philippines. J’ai dit aux Philippines d’attendre, et ils m’ont accordé de ne pas signer directement. Mais après une semaine, je n’ai reçu aucune offre concrète du Cameroun, et donc j’ai décidé de signer avec les Philippines pour deux ans, même si après 5 mois j’ai vite compris que ce n’était pas possible d’atteindre mes objectifs avec les Philippines. »

 

Pour approfondir :   Urgent : Au moins 5 morts dans un marché à Ebolowa

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Valère Bessala

Valère Bessala dénonce la malgouvernance des dirigeants de la CEMAC

Sans titre 85

Oscar Njiki répond aux détracteurs d’André Onana