A travers la lecture du communiqué lu au poste national de la CRTV ce 20 avril 2020, le gouvernement reconnait la responsabilité de certains éléments des forces de l’ordre.
Certains éléments de l’armée coupables !
A la lecture de la copie de la commission d’enquête sur la tragédie de Ngarbuh provenant de la présidence de la République et portant la signature de Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République, l’on retient une chose, l’armée n’est pas innocente du drame.
Plusieurs éléments ont été épinglés par le chef des forces armées qui instruit de ce fait : « L’ouverture d’une procédure disciplinaire contre le chef de bataillon Nyangono ZE Charles Éric, Commandant du 52ème bataillon d’Infanterie motorisée(BIM) et tous les militaires ayant participé à l’opération de Ngarbuh », a ordonné le chef des forces armées.
Ils sont passibles à cette procédure au vu des responsabilités que la commission d’enquête impute CB : « Connaissant pourtant la sensibilité de la zone de Ngarbuh, où existent de vives tensions intercommunautaires, n’a pas personnellement supervisé l’opération menée pas ses hommes », peut-on lire dans le communiqué.