L’un des quatre réacteurs d’un Airbus A380 d’Air France, qui effectuait la liaison Abidjan-Paris cette nuit avec 501 passagers, est tombé en panne, contraignant l’appareil à faire demi-tour. L’avion s’est posé sans dommage, selon la compagnie et un passager.
Selon le directeur général d’Air France KLM pour l’Afrique de l’Ouest, Jean-Luc Mévellec à l’AFP un moteur de l’appareil est tombé en panne. « Techniquement, c’est ce qu’on appelle un pompage réacteur. C’est une avarie moteur qui est connue. Ça arrive de temps en temps. Ce sont des phénomènes connus, maîtrisés, les équipages sont parfaitement entraînés toute l’année au simulateur à gérer ce type de panne », a-t-il assuré. « Ça peut être lié à l’ingestion d’un oiseau par un réacteur au décollage. L’appareil est âgé d’entre 8 ans et 10 ans », a expliqué à l’AFP un porte-parole d’Air France à Paris.
Selon Baudelaire Mieu, journaliste à Jeune Afrique à bord de cet appareil, « l’avion a continué de vibrer pendant tout le retour vers Abidjan, les gens priaient, j’entendais des “Seigneurs”, des “Allah” ». L’appareil s’est finalement posé sans problème à l’aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, tous les passagers ont applaudi et ont pu débarquer sains et saufs. C’était chaud ! J’ai eu la peur de ma vie ! », a confié Baudelaire Mieu.
En effet, l’avion qui est parti de l’aéroport international Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan en Côte d’Ivoire à destination de Paris en France a eu une panne technique, perte d’un moteur, au-dessus du Niger. Selon des sources, le commandant de bord a fait demi-tour en vidant le Kérosène de tous les réservoirs pour sauver l’engin et son contenu.
L’incident est survenu quelques heures avant l’accident d’Ethipian Arline qui a fait 157 morts ce même dimanche à Addis-Abeba.