Le Cameroun veut s’arrimer à la nouvelle technologie adaptée aux véhicules : les véhicules électriques. Ainsi le pays veut rattraper le retard car, plusieurs pays africains ont déjà ce type d’engins sur leur territoire. Moins polluants, sécurisants et propres, ces véhicules sont conçus dans le but de réduire la pollution de l’environnement. Pour concrétiser cette volonté du gouvernement, le ministre des transports Ernest Masséna Ngallé BIBEHE a reçu ce 11 juillet 2024 à Yaoundé les membres du programme des nations unies pour l’environnement et les acteurs de l’Association de la mobilité électrique au Cameroun.
Une première expérience en 2022 pendant la CAN
Le Cameroun avait déjà expérimenté ces véhicules pendant la Coupe d’Afrique des nations 2021. En effet trois voitures électriques étaient arrivées au Cameroun en 2022 avec trois bornes rechargeables installées respectivement au boulevard présidentiel à Yaoundé, au centre commercial grand Mall à Douala. Au regard de la volonté du gouvernement de réduire l’effet carbone, il veut cette fois rendre disponible ce modèle de transport dans tout le pays afin de réduire le nombre des véhicules pollueurs. Les concertations qui ont eu lieu au ministère des transports visent donc à accompagner le gouvernement camerounais vers cet objectif.
Les difficultés liées à ce type de projet
Les véhicules électriques au Cameroun seront rechargeables avec le système solaire. Ce qui demande qu’une bonne politique énergétique dans ce secteur soit mise sur pied pour alimenter les véhicules. Cela demande également de gros moyens pour non seulement installer les bornes rechargeables mais aussi entretenir les batteries.
En dehors de l’aspect énergétiques, le réseau routier camerounais semble être le plus gros obstacle à cette initiative car ces engins sont adaptés sur des routes adéquates. Au Cameroun, le réseau routier tarde encore à se moderniser. Le gouvernement sera donc obligé de construire un réseau routier qui corresponde à cette technologie.