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Mesdames, Messieurs, bonjour !
Il y a 3 mois aujourd’hui, le 22 Janvier 2023, on annonçait «l’assassinat» de Martinez Zogo à peine nous entamions l’année. Au-delà la famille affectée, l’enjeu ici demeure la vérité qui doit affirmer ou infirmer la participation du Patron du Groupe l’Anecdote S.M Jean-Pierre Amougou Belinga dans cet « assassinat.»
Après 03 mois. Avec un peu de recul, l’opinion publique nationale et Internationale commencent déjà à avoir les idées claires sur l’innocence et l’acte accusatoire de Jean -Pierre Amougou Belinga. Une lucidité soudaine. Les demandes de pardon pour offenses et diffamation se multiplient.
Après 03 mois. Je nous invite à souhaiter d’abord à la justice le courage de faire d’avantages face à ses défis, avec une attention particulière à ce justiciable optimiste. Qu’il soit rassuré que l’autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, aura à cœur de jouer le rôle qui est le sien dans la traversée de cette affaire. Et, à «pleurer » avec la famille du «disparu »
Quant à la situation du patron des Renseignements camerounais Maxime EKo EKo, policier exemplaire et digne de confiance, homme sage et est calme, méfions-nous. Méfions-nous de son silence. Généralement, l’expérience a prouvé que quand un homme est calme, de surcroit un flic face à une situation humiliante, il a une fenêtre de tir à 80%.
Après 03 mois. Admettons qu’à cause de nos paroles, des vies ont été brisées par l’acharnement, la désinformation et la manipulation. Des relations fracturées, des amitiés évanouies et des amitiés disparues.
Le témoignage infamant et diffamatoire de RSF sur TV5 Monde a été une atteinte grave à notre souveraineté et aux droits des suspects.
Je voudrais saluer les diligences du Juge d’Instruction Gilbert Schlik qui œuvre dans cette affaire pour porter à bout de bras un dossier dans les vies sont humiliées et un système judiciaire dont l’indépendance est parfois menacée Je lui souhaite, ainsi qu’à son justiciable (Jean-Pierre Amougou Belinga) un avenir judiciaire plein d’espoir.
Cette affaire de Martinez Zogo me donne également l’occasion de souhaiter une pleine réussite à toute la chaîne judiciaire en charge du dossier, une pleine réussite pour la manifestation de la vérité face au chantier de grande ampleur qui est en cours.
Pour autant, n’oublions jamais que la justice est le bien de tous. Que la crise de confiance que traverse le déroulement de l’information judiciaire et le Conseil de la défense soit à la hauteur des attentes que formulent les justiciables : des actes de procédures tranchées dans les délais raisonnables, dans le respect des règles du droit. Pour la contre-expertise de l’autopsie demandée, je voudrais rappeler que les substances (Urines, sang, etc) servant à réaliser l’ADN sont susceptibles de s’evaporiser après un délai de 6 mois et qu’au fur et à mesure le corps pourrit d’autant plus que nous sommes en été. Cela peut- être un désavantage à la Défense et que la putréfaction comme dès le 36ème mois.
Dans le fil rouge de cette affaire, je voudrais rappeler également que le juste n’appartient pas aux gens de robes. Elle est une Institution de service. Elle existe que par et pour ces justiciables qui se présentent devant eux chaque jour. Si elle doit avec humilité reconnaître ses failles, ses marges de progression et toujours chercher à s’améliorer, c’est bien car elle n’a de sens qu’en étant à l’écoute et au service de ces citoyens. C’est également et peut-être même avant tout qu’à eux que mes pensées s’adressent, pour les assurer de l’engagement sans faille de notre justice, afin de se montrer digne des missions qui lui sont confiées.
Le 27 Avril 2023, est donc un jour de défi. Souhaitons qu’il soit relevé avec humanité, car il n’y a de grandes richesses que d’hommes.
Polycarpe Xavier Atangana Eteme, pour une société fraternelle.