Les éto’ophiles, les éto’olatres et autres supporters attitrés du mandat du « ngambè » peuvent toujours se défendre ou mettre en index le désormais ancien portier des lions indomptables pour essayer de disculper le président fédéral. Mais, du fait de la longue proximité du sociétaire actuel de l’Inter de Milan André Onana avec son parrain Samuel Éto’o, une analyse sémantique et cognitive de la retraite internationale du gardien de but met clairement en accusation le management de l’équipe nationale en particulier mais surtout son exécutif fédéral.
Maintenant, André Onana, du fait sans doute de son éducation, de son professionnalisme, de sa grande redevance au clan Éto’o; ou finalement de la maîtrise de ses bras longs de manipulation ou de répression silencieuse préfère faire court et laisser le temps et la justice immanente faire « son palabre » comme on dit en Côte d’Ivoire. (le venger) tant il est qu’il connaît bien le fonctionnement de la mafia. Histoire aussi de se libérer, contrairement à ceux qui croient qu’il se délectait, d’une tutelle pesante de réseaux insondables qu’il trouvait déjà, et peut-être préjudiciables à son éthique et à ses valeurs.
Autrement, il aurait fait profil bas depuis le Qatar ou exploré les voies du pardon et de la réconciliation.
En réponse à la Vidéo de Song Bahanag après l’élimination des lions, André Onana a estimé que » Dans un monde où le mensonge est la règle »…ceux qui ne s’y accommodent pas et ne boivent pas de cette coupe sont considérés comme des révolutionnaires.
Ça veut dire que le gardien de but qui connaît bien le système de gestion de l’équipe nationale estime que cette fondation de Samuel Éto’o où Song Bahanag n’est qu’un épouvantail est construit sur du mensonge et de l’arnaque. Et que le tribunal de l’histoire lui donnera raison quand d’autres langues virulentes qui ne leur sont pas solidaires et sympathiques comme lui vont se délier ou botter la fourmilière.
En fait, Onana dit que la maison Fecafoot est très pourrie, mais il ne veut pas que le déluge vienne par lui en raison de l’amour qu’il conserve à son parrain Dadis Camara pour reprendre une désignation polémique et tyrannique de Samuel Éto’o par Valsero et Boris Bertholt.
Il ne veut pas forcément piétiner le plat qui l’a nourri, mais il se réserve le droit de le faire ou de se défendre si l’acharnement et la délation sur son nom se poursuivent. Voilà pourquoi, lui qui était parti du Qatar sans livrer officiellement sa version des faits pour préserver le clan et qui peut avoir des entrées dans les médias au Cameroun a seulement dû répondre au sélectionneur Song de manière métaphorique quand il a volontairement laissé fuiter une vidéo de ce qui se serait passé.
Dans ses sorties, la forte occurrence du champ lexical de son attachement à la république, au drapeau et de sa résolution à toujours supporter le 11 national malgré son écart, veut dire en réalité que, contrairement à ceux qui jouent les faux patriotes devant les médias et qui sont à ses trousses en écrivant à son club pour le mettre dans les problèmes de carrière et en racontant des histoires au peuple pour faire bonne figure, son investissement singulier n’a jamais été motivé par des intérêts égoïstes comme ses pourfendeurs d’aujourd’hui.
Voilà pourquoi il a félicité Epassy avec qui on veut maladroitement le comparer. C’est aussi pour cela qu’il va continuer à porter la sélection dans son cœur, un peu comme il le faisait déjà dans sa tendre jeunesse en famille avant même qu’il ne rêve porter les couleurs nationales.
Donc pour André Onana, certains ne peuvent se prévaloir de l’amour du drapeau que parce qu’ils tirent abondamment profit, argent et gloire, contrairement à lui qui aime inconditionnellement le Cameroun y compris quand ses intérêts ne seraient pas préservés.
Jusqu’ici André Onana communique très bien par des figures de styles et des sous-entendus. Il ne peut être compris que par les initiés. Il écrit comme un administrateur civil principal qui a fait ses classes ou alors il est bien entouré.