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La colonisation française a durablement affecté, orienté et régenté le destin des peuples africains, sans leur apporter ce que l’occident vend au monde comme étant le « Modèle Universel »: La Liberté et La Démocratie.
En effet, les États sortis du moule de la colonisation française sont des archétypes de dictatures que la France a aidé à bâtir, à maintenir, à enraciner et même à reproduire, souvent par dévolution successorale.
À l’heure du bilan et au moment où cette Afrique désabusée s’interroge sur son avenir, en passant au crible de la raison critique la présence française en Afrique, la France invoque la non-ingérence pour s’interdire de travailler à réparer, à déconstruire et à démolir les monstres qui dans ce continent torturent, écrasent, affament et avilissent des Peuples.
En clair, la puissante France invoque ici son impuissance face à ses chétives créatures tropicales, dont la force ne se démontre que contre son propre peuple.
Parallèlement, dans les pays africains de culture anglo-saxonne, des alternances démocratiques se multiplient, certains d’entre eux connaissent même un véritable essor économique. Tout ceci engendre un profond sentiment d’injustice…
Dès lors, s’il ya une seule chose que la France peut faire, c’est de récupérer ses dictateurs, en travaillant avec ses partenaires occidentaux, les institutions internationales et les pays concernés, afin que s’exprime en toute transparence, la volonté populaire, dans toutes les consultations électorales. S’il ya un seul droit d’ingérence qui vaille, il doit être celui-là, celui qui protège l’Homme contre la violence illégitime d’un régime qui viole son peuple et écrase dans le sang l’expression des libertés.
Dans cet ordre d’idées, et suivant la démarche ci-dessus décrite à laquelle il faut associer l’OUA, la FRANCE doit initier et impulser une médiation dans l’optique de parvenir à un règlement amiable de la crise post-electorale au Gabon, notamment en favorisant l’accès au pouvoir par le candidat le plus légitime au regard des résultats réels de la dernière élection présidentielle.
Une Grande Puissance qui est impuissante n’existe pas. L’ère des grands arrangements a fait le lit de l’ère des boomerangs.