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[Tribune] Fo’o sokoudjou en hommage à Germaine Ahidjo : « Voilà que la femme du chef est restée en brousse »

Chef Bamendjou

Dans une tribune publiée le dimanche 25 avril 2021, le Roi des Bamendjou rend hommage à Germaine Ahidjo, la première dame du Cameron décédé la semaine dernière et que le corps a été enterré au Sénégal. « Jusqu’à voilà que la femme du chef est restée en brousse… », déclare-t-il.


Chef Bamendjou
Fo’o sokoudjou Mpoda – DR

Lebledparle.com vous propose d’aller à la lecture de la source de la sagesse.

Donc c’est que comme ça jusqu’à voilà  que  la femme du chef est restée en brousse  et partir  sa part avec le cadavre du chef entre les mains  qu’elle à chercher  la route pour l’enterrer à la maison sans trouver!!!

Nous ne faisons qu’augmenter les malédictions sur les autres comme ça qu’on se tiendra où pour retirer? Donc il  manque notre part de grandes personnes qui peuvent à un moment demander qu’on  s’arrête un peu pour regarder si on n’est pas en train de se  tromper  de route?  Quand  on se trompe de chemin on courre seulement. A un moment il faut laisser de côté les choses de la corde pour regarder les choses sur la tête de notre pays. Que tu sois de n’importe quel côté tu es que sur ça!!

Regardez comment un pays se perd sans que personne ne se gratte le corps!!

Tumi a même déjà dormi dans la terre?

Monkam pascal est même déjà parti jusqu’à arriver?

Nous avons même déjà pleuré Alim Hayatou, Mukete, Bernard Njonga?

On a même déjà enterré  Lazare kaptué, jean Michel Tekam ?

Mendo Ze est même déjà descendu jusqu’à arriver à terre?

Nos parts de « sages » les parlementaires sont en route ils partent jusqu’à s’empresser comme ça qu’ils partent ou?

L’autre ci que la femme du chef travailles maintenant là c’est encore quelle qualité?

Est ce qu’il ne ressemble pas quelque chose que Dieu est en train de nous parler et que nous refusons d’écouter? Où comme nous avons déjà mis que nous allons tromper nos corps nous pensons aussi que nous pouvons tromper dieu?

 Demandons nos corps que qu’est ce qui est en train de se passer comme ça dans notre pays?  Où dieu a donné la clé de la maison de la mort de notre pays a un aliéné?

Si le bois frais brûle déjà bien au feu comme ça, c’est que le bois sec est en train de préparer l’incendie.

Nous allons comme ça pleurer jusqu’à en simplifiant qu’on  se souvient  comment  on vivait bien dans la maison et on espère  qu’ils ont laissés leurs sacs de magie  avant de partir?

 La plus part partent comme ça avec le cou qui fait mal chacun préférant partir avec son sac que même si par derrière le pays s’arrête il est encore où pour voir? Et c’est   comme ça une mauvaise chose jusqu’à on part à l’eau jeté.

Regardez comment un morceau de notre pays se perd!! Donc nous allons comme ça être chaque jour toujours en train de recommencer? Chacun dans sa tête dormant le rêve que le pays c’est lui!!!

Donc il est comme ça la nourriture qu’on  mange  à fermer nos têtes si bien que les choses ne peuvent pas sortir comme ça, certains deux ou trois personnes disent que asseyons-nous pour demander qu’est ce qui est en train de se passer?  Si tu connais la vérité et tu ne dis pas pour qu’on sauve la tête du peuple sache que tu as porté jusqu’à c’est lourd sur toi.  Au lieu qu’on t’essuie  avec les  cacas, la mort te porte avant qu’on reste mettre comme on va mettre?

 Nous restons jusqu’à croire que nous pouvons dormir le sommeil que nous avons tapés le tamtam de ceux qui ont versés leur sang pour ce pays où et quand?  Ceux qui sont parti et qui ne sont jamais revenu, nous avons fait quoi sur leurs têtes?   Où comme vous  mangez  aujourd’hui  jusqu’à être rassasiés, la malédiction n’existe pas? Nous  ne sommes encore que  le matin.

Même comme certains disent que si ça ne sort pas que de leur bouche, c’est qu’on ne dit rien, sachez que quand le sel se perd on cherche même dans l’eau. Personne ne restera ici et chacun en faisant n’importe quoi pense au matin. En pleurant le pays pleure ton propre corps car nous partirons tous  et laisserons le pays que par terre

Il ne faut pas qu’en se perdant nous soyons là, secouons  nos corps avant de ne pas voir la route. Je ne travaille que ma part que les dieux de mes ancêtres m’ont envoyés travailler même comme vous allez raser le gourdin pour me chercher. Mes mains seront toujours propres sur ces choses.

C’est toujours avec les larmes des yeux que je lance les mains aux enfants de ce pays, il faut s’asseoir par terre pour bavarder. Même si nous esquivons jusqu’à nous en sortir, les enfants des enfants de nos enfants ne s’en sortiront pas. N’accouchons pas les enfants et nous écrasons encore leur poison nous déposons par terre  avant de partir. Les choses sont beaucoup comme ça dans ce pays c’est la quantité de parler personne n’écoute et la tête qui ne comprends pas quelque chose comprendra que dans la terre.

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 Cherchons quelque chose sur la tête des enfants que nous accouchons la, n’éteignons pas le pays avant de partir.

 Rien n’a jamais dépassé qu’on peut  arranger. Creusons pour enlever les  pierres que nous ne faisons que  enterrées au sol pour empêcher que demain on prend les rancunes et les règlements de comptes pour réveiller les cadavres.  Si non nous mettons dans nos têtes que  les enfants que nous jetons comme ça avant de partir, on les laisse comme ça sur  les mains  d’arbres secs. Que tous les enfants du pays se retrouvent sous l’arbre a palabre pour se parler, se pardonner, se réconcilier et trouver le moyen de couper le torrent avant que le  » ja’ack tso’oh » ne passe

Ma part que je connais c’est le jujube et l’arbre de paix. En dehors d’aller dans la maison des têtes et demander à mes ancêtres de couvrir le Cameroun, l’Afrique et le monde, je ne connais pas moi l’autre. Que   de m’aimer avec  le mensonge, le devant c’est que je  dise  la vérité ça me porte et les dieux de mes ancêtres coupent  mon affaire.

Oui, Germaine, voilà que tu es parti avec ta part, en partant comme ça, lave ton cou et tu  arrives avant de savoir ce que tu vas dire avec nos ancêtres. N’oublie pas  de saluer Ahidjo et tu lui dis que même si le derrière est resté être n’importe comment, qu’il ne jette pas l’œil sur le pays.

Laissons de chasser nos ventres, prenons les enfants des  couteaux que nous avons limés pour mettre entre les mains des  enfants pour leur donner la route de dormir le sommeil demain.

Fo’o sokoudjou Mpoda le dimanche matin du 25 avril


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