Sur Facebook, le mardi 30 juin 2020, Pierre Mila Assouté, ancien militant du RDPC et aujord’hui promoteur du parti RDMC propose une réflexion sur l’homosexualité et pense qu’il ne faut pas la légaliser au Cameroun. Cette chronique s’inscrit dans le cadre de l’actualité au Gabon, où le parlement a adopté une loi dépénalisant l’homosexualité au pays d’Ali Bongo.
Lebledparle.com vous propose de lire l’intégralité de la réflexion.
Il ne faut pas légaliser l’homosexualité au Cameroun
Lorsque l’on parle de dépénalisation d’une perversion se rapportant à l’orientation sexuelle, cela signifie simplement dit la légalisation de l’homosexualité.
La Russie, la Chine, les pays Arabes l’ont rejeté.
Certains vous diront pour justifier l’abomination qu’il s’agit de liberté d’user de son corps.
Ce qui est en cause se rapporte à une offre culturelle exogène d’homosexualité assortie des conditionnalités économiques à l’aide au développement.
Prétendre aider l’Afrique en échange de son âme est un chantage, une arnaque et une nouvelle forme d’aliénation culturelle oppressive et contraignante.
Une offre d’aide qui vient en échange de l’abandon « consentant“ de ce que l’on est, contre de l’argent est infâme.
Une telle entreprise est mauvaise pour le Cameroun et pour l’Afrique en général et voire criminogène.
Ces initiatives démontrent bien qui est à l’ origine de la corruption morale reprochée à nos Etats.
Je m’adresse donc ici sans aucune position de pouvoir autre que mon intellect et ma culture aux Camerounais mais aussi à tous les Africains.
Nous avons été colonisés en troquant nos pratiques et croyances ancestrales y compris nos hommes déportés par dizaines de millions contre le sucre, le sel et les religions et les langues étrangères.
Telle est la source de notre mal africain. La source de notre domination. Notre pays fait face à des zones de cultures étrangères revendiquées par des aborigènes. Les conséquences sont les guerres fratricides…
Les mêmes reviennent 500 ans plus tard avec l’homosexualité en échange de [ l’aide financière au développement ]. La contrepartie est de détruire ce qui reste de notre morale, de notre culture, de nos mœurs polygamiques.
La reconstitution rapide, le capital humain perdu depuis 900 ans sous l’esclavagisme arabe et celui des occidentaux combiné sera plombée.
De nouveau, certains Africains, il en existe hélas dans mon pays, plus vulnérables qu’au Kenya, ouvrent les bras à cette nouvelle forme d’aliénation qui viole l’ordre divin et viole notre culture.
Mais parlons singulièrement ici du Cameroun. L’homosexualité doit rester interdite et même criminalisée dans la sphère publique nationale.
Le Chef de l’Etat du Cameroun, SE M. Paul BIYA, a relégué ce comportement interdit par nos lois et nos cultures à celui de la vie privée. Cette déclaration à elle seule suffit largement sur ce sujet.
Il n’y a pas meilleur mécanisme oppressif par consentement mutuel de dépeupler un pays et de dérégler ses valeurs que d’y introduire de l’extérieur des pratiques sexuelles contre-nature et perverses non reproductives de l’espèce humaine.
La pression du capital humain de nos pays sur la démographie mondiale en serait ralentie au privilège de la fornication et du plaisir anustole.
C’est la forme achevée de l’aliénation spirituelle et morale.
Ce qui reste de la dernière colonne vertébrale africaine de son éducation basique non chosifiée et de sa survie démographique et sa culture sexuelle en friche après avoir tout perdu est sous le couperet de l’argent…
Il en résulterait la destruction de l’unique facteur objectif de l’espoir d’inversion du rapport de force démographique productif
Notre pays doit donc se mettre au-dessus des gros mots tels que : homophobie, exclusion, qui visent à culpabiliser les autorités à se dresser contre ce fléau.
S’il y a donc des espèces homosexuelles d’exception dans notre pays qui souffriraient d’exclusion homophobes, on n’en fera pas une règle nécessitant la légalité.
Qu’ils se présentent donc au peuple Camerounais ouvertement ils seront soignés à l’africaine comme le Covid19.
Nos opinions nationales ne doivent pas se laisser impressionner par la propagande des agents de l’homosexualité universelle. . D’ailleurs, la femme Africaine doit s’y opposer vigoureusement pour protéger sa progéniture.
L’homosexualité et les orgies nulle part au monde, ne se sont à jamais illustrés en outils de productictivité d’un pays en déficit de développement.
Notre pays attend des partenariats extérieurs d’aide à l’industrialisation, à la mécanisation agricole, au relèvement des plateaux techniques des hôpitaux, des écoles, des infrastructures, de l’eau potable, de l’énergie nucléaire ou fossile qui rime avec le développement…
Les mœurs contre-nature ne sont pas porteuses d’une plus-value scientifique, intellectuelle, économique ou sociale non plus.
La colonne vertébrale d’un pays tient en sa croyance, son ordre moral et social. Ses us et coutumes sont le fondement de son droit positif.
Nul ne vous proposera de bonne foi ce qui est bien pour vous en vous payant et en échange des « aides » contre votre âme.
Tels sont au premier chef, les fondements de mon rejet de cette abomination homosexuelle pour mon pays et mon continent. Chacun n’est disposé de faire de son corps ce qu’il veut que dans les milieux où cela est possible.
La prostitution qui ne rend personne malheureux chez lui est-elle pas légalisée en occident ? Et pourtant les femmes ne vendent que leurs propres corps.
La polygamie n’y est pas autorisée non plus. Et pourtant chaque polygame ne fait de son corps et de son ménage que ce qu’il veut.
Nos mœurs familiales sont pudiques et doivent le rester. Elles sont basées sur un triptyque millénaire. Ils sont de l’ordre à la fois moral et spirituel, cultuel, traditionnel et social, politique et économique.
La science qui démontre donc que des hommes doivent coucher avec des hommes est un mensonge en Afrique où le fondement de nos sociétés obéissent à ce triptyque.
Coronavirus vient de prouver aux yeux du monde l’existence des conspirations scientifiques sous emprise des cartels d’oppression économique du monde.
Le Cameroun ne peut pas et ne doit pas hypothéquer l’essor de notre capital humain et de notre influence avenir au profit des jouissances d’alcôve dépravées entre fêlés de même sexe sous une voûte légale.
Les pays déjà développés qui ont 60, 100 millions, voire 1 milliard d’habitants sur notre planète, sur des espaces territoriaux moins vastes que les nôtres, n’ont plus les mêmes besoins de croissance et de développement que nos pays. Ils n’ont rien à nous imposé en matière de procréation dans nos aires.
Ils peuvent donc se dépraver sexuellement si tels sont leurs nouveaux besoins.
Notre besoin est axé sur des savoirs, des savoir-faire pointus et la profusion d’une main d’œuvre qualifiée massive…
L’Afrique est le berceau de l’humanité. Sa vocation est donc de protéger la source de vie qui reste de l’humanité. Elle n’a pas à devenir un centre d’expérimentation de défiance à la nature de Dieu contre de « l’aide » donc la corruption.
La source de lumière de l’électricité dont nos pays ont besoin provient des deux pôles, négatif et positif.
Le comportement que l’on veut faire légaliser ne relève même pas de bestialité. Vous ne verrez pas des chiens ou des lions copuler avec des mâles mais avec des chiennes et des lionnes…
Tout cela implique donc la gestion du pouvoir d’Etat.
L’alternance ne doit pas devenir en Afrique le cache-sexe des agents de la propagande homosexuelle.
Ce qui se passe sous nos yeux, au Cameroun et dans la diaspora, depuis un certain temps, pour la conquête du pouvoir, pousse à la réflexion.
Certains pourraient dans notre contexte national détourner mon analyse en invitant à ce débat, le tribalisme et l’exclusion d’une catégorie sociale de sa légitimité à pouvoir postuler à occuper la tête de l’Etat parce qu’ils militent pour l’homosexualité.
Je les renverrais à leur culture propre sur ce sujet et à lire les termes de notre Constitution plutôt qu’à s’arcbouter sur des opinions individuelles.
Mon questionnement traite donc de ceux qui veulent ou peuvent diriger notre pays sur un fondement idéologique respectueux de mœurs nationales et de l’âme d’Afrique.
Tout citoyen Camerounais, selon la loi, peut diriger le Cameroun, s’il s’en montre digne aux yeux de notre peuple.
Mon observation a pour finalité de mettre en lumière et en relief, les enjeux d’une alternance émotive qui ne tiendrait pas compte de ce risque d’aliénation culturelle nouvelle après celle des croyances religieuses et pratiques linguistiques qui menacent le Continent et aujourd’hui ont conduit le Cameroun en guerre au NOSO sur une base culturelle importée.
La longévité au pouvoir de SEM. Paul BIYA alléguée par certains n’est pas une porte ouverte à tout-venant-agents de propagande de l’homosexualité comme valeur moderne de démocratie et de liberté inclusive.
Le Cameroun doit donc veiller à ce que le pays ne tombe pas aux mains de la toxicomanie, de la dépravation sexuelle des mœurs, de la perversion sociale, sous l’égide et effets des pulsions instinctives et l’envoûtement du désir immodéré d’un changement inconsidéré.
Je vais ici pointer du doigt chez nous sur 4 choses dangereuses de circonstance pour le Cameroun
- 1. Le <<non au gré a gré>>
De quoi s’agirait-il au lendemain d’un scrutin au résultat connu et à l’orée d’une fin de mandature négociable dans la paix. Il s’agit de désordre sans objet des impatients. Le Cameroun qui a attendu 38 ans peut attendre 5 ans de plus au lieu d’engendrer le chaos pour tous et la terre brûlée. Les fils de l’ouest attirés par le saut dans le vide ne doivent pas s’y aventurer. Les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest sont la preuve de l’aventure.
- 2. les nordistes seraient <<des moutons qui refusent de sortir de l’enclos>>
Je parlais de respecter le Cameroun, les Camerounais et notre Chef de l’Etat il y a peu.. Quel politicien normal, respectueux des Camerounais et Cameroun, peut allumer un tel incendie dans un pays fragile comme le nôtre ? Ce sont des propos graves, injurieux d’un peuple qui demande le pardon de ceux qui tiennent de tels énormités ou la désolidarisation de leur mouvement politique.
- 3. la dépénalisation de l’homosexualité dans le voisinage qui est exaltée par certains camerounais.
Les hommes ne coucheront pas avec les hommes et les femmes avec les femmes dans notre pays légalement. Cela restera pénal.
Ceux qui seraient acculturés de collusion exogène et portent en eux les germes d’une menace inconsciente contre leur propre pays.
- 4. les appels à l’intervention étrangère dans l’ordre national pour le pouvoir, venant des personnes sensées.
Ces appels sont une honte. Nos devanciers sont morts pour faire quitter le colon et leurs armées de nos territoires.
60 ans après, des intellectuels d’un nouveau genre politique appellent ouvertement des armées des anciens colonisateurs de revenir occuper le territoire. Ils leur reprochent pourtant d’avoir commis un génocide à l’Ouest du Cameroun, d’avoir détruit la Lybie, d’avoir livré la guerre en Côte-d’Ivoire etc..
A chaque Camerounais, je dirais de choisir entre le renforcement de l’aliénation et celui du desserrement de l’etau colonial.
Le pays d’Afrique qui a inauguré la dépénalisation de l’homosexualité s’est trompée de chemin. L’autocratie n’est pas la démocratie.
Le Cameroun est une culture polygamique pudique.
Je suis né dans un Royaume polygame moi-même et je n’en souffre pas.
Ce sont celles-là nos valeurs.
L’Ouest, le Grand Nord, le Centre Sud et l’Est, le Grand Sawa comprenant Littoral et le Sud-Ouest, et une partie de l’Ouest, le Nord-Ouest, ont en partage ces valeurs.
L’alcôve reproducteur de l’humain, c’est entre un homme et une femme..
Le Cameroun n’est pas un jouet de Père Noël à offrir en décembre aux enfants qui pleurent la nuit.
Il faut donc arrêter avec ces appels de pieds aux occidentaux pour accéder au pouvoir quitte à nous ramener l’anustocratie à la place de la démocratie et du mérite.
L’accès au pouvoir au Cameroun en cas de vacance du pouvoir définitivement constatée par le CC se fait par voie d’élection. Notre Chef de l’Etat a acquis l’âge et l’expérience d’un baobab qui ne plongera pas après lui le Cameroun dans le chaos. Nous devons l’y encourager.
Il n’y a donc aucun gré à gré dans la Constitution.
Ceux qui ont des projets pour le Cameroun devraient attendre de les présenter dans les urnes de 2025 et dans la paix sociale.
Le cimetière des héros morts est silencieux. N’allez donc pas devenir héros dans la tombe en allant dans les rues.
Je vous propose donc de suivre le choix de la vie. Prenez ce choix que Dieu lui-même vous a donné: la vie.
Pr. Pierre MILA ASSOUTE