Récemment couronné champion d’Afrique en terre camerounaise avec un coach local, le Sénégal vient d’inaugurer le stade Abdoulaye Wade au cours d’une cérémonie ponctuée par un match de gal auquel ont pris part de nombreuses icônes du football continental. Une succession d’évènements qui selon le Directeur de publication de CFOOT Alain Denis Ikoul, doit inspirer le Cameroun.
Après la leçon sur le terrain, le Sénégal donne une autre leçon au Cameroun. Les Sénégalais ont réussi à construire un stade ultramoderne de 50 mille places en 17 mois. 17 mois mon Dieu ! Rien à voir avec les affaires de certains pays où on nous a sorti la grande littérature architecturale pour ne même pas achever les stades après 10 ans. En plus au Sénégal on n’a pas entendu des affaires de détournements. Le plus intéressant encore est que là-bas ils ont tellement l’art de bien faire les choses, qu’ils savent qu’un stade ça s’inaugure, tout le contraire de ce pays d’Afrique Centrale qui vient d’abriter la CAN. Dans ce pays le plus important c’était la mobilisation des influenceuses à deux balles. Les présidents d’Afrique et du monde sont déjà au Sénégal pour inaugurer ce stade ce soir: c’est la preuve que c’est un pays respecté, un pays qui force l’admiration. Tout le contraire de certains pays où le sac de ciment a été facturé à 16 000 FCFA. Après tout cela, le président Macky Sall a eu l’élégance de rebaptiser le stade au nom de son prédécesseur Abdoulaye Wade : quelle classe seigneur ! Or au Cameroun personne ne connaît le vrai nom de certains grands stades. Non… il ne faut pas avoir honte d’imiter le bon exemple. Nous devons nous mettre à l’école Sénégalaise. Car en l’espace de deux semaines ils nous ont enseigné plein de choses. D’abord sur la pelouse, et aujourd’hui en dehors.