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[Tribune] : Nomination à la Sonamines : Les femmes à nouveau marginalisées !

16239 onze administrateurs nommes

Le Cameroun vient à nouveau de démontrer qu’il a du mal à honorer à ses engagements en refusant de favoriser la gente féminine au sein du top management de la société nationale des mines (Sonamines).

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Image d’illustration (c) Droits réservés

Du Président de l’Assemblée Général, en passant par le Président du Conseil d’Administration, le Directeur Général ou son adjoint ne figure aucune femme. Les rédacteurs du projet de nomination et les relecteurs ont-ils induit le Président Paul Biya à l’erreur ? Difficile de le savoir.

Toujours est-il que le mal est déjà fait. Malgré les plaidoiries et les plaidoyers, la femme au Cameroun souvent utilisée comme du bétail électoral ou pour faire foule attendra encore. Le quota de 50-50 ou bien de 30-60 reste de la poudre aux yeux alors que le pays a souscrit auprès des partenaires cet engagement.

L’accès de la femme aux postes de décision reste marginal. Elle n’est là que pour remplir les rangs et craintes du Pr Viviane Ondoua Biwolé ne peuvent trouver tout leur sens. Quid de l’euphorie suscité par le fait que le chef de l’État ait confié la gestion de la Sonamines à la Jeunesse, Blaise Moussa et Boyegueno.

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Le malaise est profond car comment comprendre qu’une telle initiative l’on n’ait pas trouvé dans un échantillon des femmes capables de conduire aux destinées de la Sonamines ? Aujourd’hui ministre des affaires sociales, Pauline Irène Nguene par exemple avait tenu au CAPAM au point d’être propulsée au gouvernement.

Est-ce à dire que des espèces de ce genre ont disparu ? Les ingénieures en la matière sont pourtant là. Les managers aussi au féminin ne manquent pas. Pourquoi n’avoir pas essayé la touche féminine pour impulser cette « Nouvelle Dynamique ».

L’on se contentera alors d’offrir quelques strapontins de secondes zones pour plaire en noyaux les espoirs de la mère de l’humanité. Il faut rectifier le tir. Comme cela a récemment été le cas dans la nomination des délégués régionaux à la police ou bien aux autres cercles de décisions, les femmes vont rester dans les rangs, de véritables wagons et jamais de locomotive.

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Tenez Président de la République, Président du Sénat, Président de l’Assemblée Nationale, Président du Conseil Constitutionnel, Président du Conseil économique et social, Président de la Cour Suprême, Premier Ministre, Secrétariat Général à la Présidence de la République, Secrétariat des Services du Premier Ministre toujours les hommes et jamais les femmes pour ne citer que ces postes ainsi que les avantages qui vont avec.

Changement oui de cap, de vision mais aussi semblant d’équilibre oui et non à la marginalisation car attention à la colère comme chantait l’artiste Corneille « Le bon Dieu est une femme ». Recevez ce Telegram.

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