Depuis deux semaines, nos élèves ne reçoivent plus de cours à cause du mot d’ordre des enseignants et ceci à la veille des examens officiels. Ce qui m’intrigue c’est de voir que pour d’autres situations de crises, des solutions efficaces sont prises (comparaison n’est souvent pas raison) mais nous peuple camerounais aurions voulu que sous Haute instruction du Chef de l’Etat garant de l’intégrité nationale, la cause des enseignants ait une attention particulière et que les solutions conséquentes puissent être prises.
Non! Monsieur le Premier, nous refusons que vous méprisiez autant les enseignants. ils sont le miroir de la société; les clochardiser n’est qu’un autre échec de votre management déjà approximatif.
Je vous prie donc Monsieur le Premier Ministre de bien vouloir porter auprès du Chef de l’Etat les attentes pressantes des enseignants qui, à l’heure d’aujourd’hui, sont dans l’incapacité de pouvoir se prendre en charge pour les besoins élémentaires de survie car disons le, au Cameroun nous ne vivons plus il ya belle lurette mais nous survivons et même dans cette survie nous suffoquons.
Aussi bien vouloir lui réitérer que, sa vision contre la vie chère devient caduque à cause de l’inflation qui a cours sur le marché international, et surtout que vos stratégies restent inadaptées et décollent de la réalité en un mot comme en mille des vues de l’esprit. Et pendant ce temps, les détourneurs des deniers publics se pavanent dans les rues de Yaoundé malgré le peuple qui crie et se demande à quand les résultats des covid gate, Can gate, des barrages hydroélectriques inachevés, de la construction des autoroutes…
Monsieur le Premier Ministre tous ces problèmes sont autant urgents mieux plus urgents que ceux qui naissent à la FÉCAFOOT.
De grâce, le peuple camerounais est un peuple digne, intelligent et patriote, ne le pousser pas à bout.
Rolande NGO ISSI épse MBOCK, entrepreneure politique cabraliste.