Le premier secrétaire du Parti Uni pour la rénovation sociale a commis une tribune qu’il a fait parvenir à notre rédaction, parle d’une indignation sélective de l’occident en ce qui concerne les affaires des pays africains. Mais quand c’est un pays occidental, le regard et l’appréciation diffère. Et comme tel, il demande aux occidentaux de respecter la souveraineté des pays africains et du Cameroun en particulier.
Ci-dessous, l’intégralité du texte.
Souveraineté Des Etats : Une Indignation À Géométrie Variable Et Des Silences Coupables !
Alors que l’Union Européenne et les occidentaux en règle générale sont très prompts à condamner toute velléité d’indépendance et de mouvements séparatistes, lorsque cela concerne leurs pays, leur attitude est beaucoup plus ambigüe lorsqu’il s’agit des pays africains.
Personne n’a oublié la fermeté de l’Union Européenne aux côtés du gouvernement espagnol, face à la tentative de sécession de la Catalogne. Alors comment comprendre que ces mêmes pays hébergent en leur sein des personnes qui tiennent à la vue et au su de tout le monde, des langages de haine portant atteinte à la souveraineté de nos nations, sans être inquiétées, sans risquer d’être extradées.
Des individus qui financent des mouvements séditieux dont le but est, y compris par les armes et la violence, de détruire des Etats de notre continent.
Comment s’expliquer et se satisfaire du silence, voire de la complaisance affichée par ces Etats occidentaux avec les assassins séparatistes du NOSO au Cameroun?
Il ne doit pas avoir une diplomatie du riche, protectrice pour les intérêts des plus puissants et une diplomatie de la condescendance, méprisante pour les pays d’Afrique et leurs dirigeants.
C’est terminé le temps où le charcutage de nos frontières étaient entre des mains blanches, nous restons maintenant vigilants.
Nous ne sommes plus dupes, lorsque ces mains blanches essaient de revenir dissimulées dans les gants d’un dialogue que l’on voudrait nous imposer.
Nous sommes des nations adultes et émancipées. Nous refusons toute ingérence étrangère, à fortiori lorsque qu’elle met en danger l’unité de notre Pays.
Notre souveraineté n’est pas négociable, pas discutable.
Nous demandons simplement le respect qui est dû à notre nation et à son peuple. La morale proverbiale du « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais » n’a plus court sous nos latitudes.
A bon entendeur, salut.
Vive le Cameroun uni !