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Ils Ont Trompé Et Trahi Le Zomlo’o Amougou Belinga
Sont-ils réellement les vrais amis, les vrais collaborateurs, les vrais frères, les vrais employés de Jean Pierre Amougou Belinga ?
Ils, certains tribalistes, ont voulu faire croire à l’opinion que c’était une certaine communauté qui en voulait au zomlo’o. Cette thèse a été très vite battue en brèche parce qu’ayant constaté le grand nombre de camerounais d’ethnies et tribus diverses dans l’allégresse de ce qui arrive au zomlo’o. Déçus de n’avoir pas mobilisé les « leur » dans cette affaire, maintenant ils ont changé de disque, notamment Dieudonné Essomba qui traite les camerounais de « vauriens », jaloux et manipulés par un certain clan engagé dans la bataille de la succession au pouvoir dans notre pays.
Ils font comme s’ils ignorent pourquoi certains camerounais, nombreux, sont contents de ce qui arrive à Jean Pierre Amougou Belinga. Ça n’a rien à voir avec ce que les Essomba et cie appellent le défoulement de la pauvreté et misère du peuple sur un camerounais qui a réussi. Il n’est pas le premier à réussir ou le plus prospère dans les affaires au Cameroun. Ils savent très bien pourquoi ces camerounais sont contents du mandat de dépôt à la prison de Kondengui du zomlo’o mais personne n’a le courage de dire que la vulgarité, l’arrogance, la condescendance, le tribalisme, la bouffonnerie sont autant de maux qui vous exposent auprès d’un peuple comme le nôtre.
Mais, ce serait un tort que de résumer l’allégresse de ces camerounais concernant ce mandat de dépôt à Kondengui du zomlo’o à ces phénomènes. Personne n’a oublié que Martinez Zogo s’en prenait à lui ces derniers temps jusqu’au jour de son enlèvement. Personne n’a oublié que Martinez avait dit « … vous [Amougou Belinga et co] n’avez qu’une seule chose à faire, c’est de me tuer » et de quelle manière alors. C’était choquant et intolérable pour ces camerounais qui se sont reconnus dans Martinez après avoir vu les images de son corps.
Vous pouvez chercher à détourner le débat en demandant « qui a mis la bombe entre les mains de Martinez Zogo » ? Mais c’est peine perdue. Vous pouvez toujours évoquer la thèse de l’instrumentalisation du peuple. Même si c’était le cas, elle passerait facilement à la jonction des faits ci-dessus développés. Lorsque vous êtes arrogant, vulgaire,avec des insultes à l’endroit des communautés ; à cela, les accusations portées sur vous par l’assassiné, vous devenez donc le coupable idéal pour ces camerounais.
Je dis donc, Amougou Belinga est victime de sa mauvaise compagnie. De ses amis, sa famille, ses collaborateurs, ses employés. Vous vous réclamez être amis du Ministre Laurent Esso, vous ne voyez pas un ami très discret qui doit vous inspirer. Même cet ami devait vous rappeler à l’ordre lorsque vous dérapez. Lorsque quelqu’un vous dit qu’il est prêt à tout, y compris aller au trou pour vous, c’est non seulement un flagorneur mais aussi et surtout un bon incompétent.
Ces incompétents ont passé le temps à vous encourager dans votre pourrissement. Bruno Bidjang n’est jamais un virtuose. Il faut arrêter avec l’imposture. Il n’a aucun carnet d’adresses que celui du Zomlo’o. Le Cameroun a des grands journalistes qui s’imposent sur les plans national et international. Mais passons. Ernest Obama, Parfait Ayissi, Francis Bonga qui vous disaient que vous êtes beau sont où aujourd’hui ? Même les gens qui passent régulièrement dans votre chaîne de TV et donc certains bénéficiaient de vos largesses ont contribué à vous noyer.
Dieudonné Essomba, Eloi Bonavanture Bidoung, Mathias Éric Owona Nguini, Souley, Messanga Nyamding, Claude Abe sont autant de soviets du dimanche qui vous ont noyé en participant aux émissions à charge, en participant aux émissions dans une chaîne de télévision qui expose la nudité d’un chef de famille, qui traite les êtres humains de « rat », de » singe ».
Cher parent Amougou Belinga, lorsque quelqu’un vous aime et vous soutient, il fait ce que Valère Bessala vous avait dit lorsqu’il vous demanda de vous soumettre à la décision du DGI et de faire profil bas. Le disait-il du fond de coeur ? Mais c’est ce que j’entends par soutien, et, non ceux qui vous disent : vous avez raison en journée et dans la nuit, dise en catimini que vous faites du n’importe quoi.
Je termine en disant que je suis des personnes qui pensent qu’Amougou Belinga ne doit pas être le coupable idéal ou le bouc émissaire. Que justice soit rendue avec véracité. Que les assassins de Martinez Zogo sachent que plus jamais ça. Nous ne tolérons pas que certains soient victimes de leur arrogance tandis que les véritables assassins continuent de boire leur petit lait. Si Amougou Belinga est parmi ces assassins, qu’il, comme les autres y ayant participé de près ou de loin, soit condamné à perpétuité, à défaut de réinventer les autodafés pour eux.
