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Tripatouillages dans l’affaire du jeune homme abattu par un gendarme à Bafoussam

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La procédure trépigne au Tribunal militaire de Bafoussam. Selon le quotidien Le Jour, le juge d’instruction n’a pas toujours rendu les conclusions de l’enquête préliminaire à la famille du disparu.

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Cyrille Epanda (c) Droits réservés

Dans sa publication du 26 aout 2020, le journal d’Haman Mana explique que la procédure dans l’affaire Cyrille Epanda, tué le 9 mai 2020 à Bafoussam par l’adjudante-chef Marie Claudette Mezou, par ailleurs commandant de la brigade de gendarmerie de Ndiangdam, piétine au Tribunal militaire de Bafoussam et la famille du disparu quant à elle, demeure inlassablement dans l’attente des conclusions de l’enquête préliminaire du juge d’instruction.

Pourtant, ce sont ces éléments qui vont permettre d’enclencher le procès au tribunal, consécutivement à une plainte qu’a déposée la famille auprès du commissaire du gouvernement près le tribunal militaire à Bafoussam, par les soins de son avocat Me André Marie Tassa. Selon ce dernier dans les colonnes de Le Jour, l’affaire reste pendante à la cour. Il regrette cependant le fait que les procédures judiciaires soient « mystifiées ».

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L’ONG Mandela Center International s’était également constituée partie civile dans cette affaire, et avait porté plainte contre l’adjudante-chef Marie Claudette Mezou, qui a été redéployée à la gendarmerie de Bafoussam 1er, renseigne nos confrères.

Elle est poursuivie par l’ONG pour « pour assassinat, atteinte à la législation sur l’usage des armes de guerre, complicité/coaction et toutes autres infractions à la loi pénale spéciale qui se relèveront à l’instruction ».

Le jeune Cyrille Epanda avait été surpris avec d’autres compagnons dans une partie de jeu de cartes à l’abattoir municipal de Bafoussam 1er , par une patrouille de la gendarmerie, puis il a été tué à bout portant par la gendarme.

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