Au cours de cet évènement malheureux, l’inspecteur principal Elmassoudi a perdu son pistolet automatique de service qui reste toujours porté disparu.
Dans la nuit du 7 au 8 Août derniers, le bihebdomadaire L’œil du Sahel dans son édition N°730 du lundi 17 Août 2015 actuellement en kiosque, rapporte que l’inspecteur de police principal Elmassoudi en service au commissariat de sécurité publique de la ville de Mora, a subi les foudres de trois déserteurs du contingent de l’armée Tchadienne stationné dans la localité.
Selon les allégations de notre confrère, l’IP Elmassoudi s’est en effet retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment, dés lors que le flic se serait interposé pendant que les militaires déserteurs faisaient subir de terribles sévices corporels à un boucher du coin, le prénommé Bouba.
Confrontés aux velléités du policier armé, qui avait voulu voler au secours de son compatriote en difficulté, le groupe de militaires déserteurs avait violemment pris à partie, l’inspecteur de police, au point ou celui-ci baignait dans son sang à l’arrivée d’une patrouille mixte de l’armée Camerounaise, alertée par les témoins oculaires de la scène.
Quelques minutes plus tard, et alors qu’elle s’était lancée aux trousses des agresseurs, l’un des fautifs du groupe des déserteurs, le soldat Tchadien Gara Haman a été interpellé. Emmené au commissariat de sécurité publique de Mora, l’infortuné a été gardé à vue puis relaxé à la demande des chefs militaires de ce contingent venus sur les lieux pour s’enquérir de la situation.
Aussitôt relaxé, le soldat indiscipliné avait été publiquement passé à tabac à la demande de ses chefs hiérarchiques par ses frères d’armes sur la cour du commissariat de Mora. Malgré tout, le PA de la victime, l’IPP Elmassoudi reste jusqu’à ce jour, porté disparu.