Le vendredi 14 février 2020, journée de la célébration de la Saint Valentin a été plutôt triste pour le Cameroun à travers la mort de plusieurs camerounais dans le Nord-Ouest, précisément à Ngarbuh.
Le régime de Yaoundé est désormais incapable de résoudre la crise au NOSO
Sur son compte twitter le lundi 17 février 2020, le président du mouvement Agir et allié de Maurice Kamto se prononce sur cette triste actualité. Il pense que le régime de Yaoundé a montré ses failles et la communauté internationale doit venir au chevet du Cameroun. « Le silence est désormais coupable devant l’ampleur des massacres des populations innocentes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun. La Communauté internationale, au premier chef l’ONU et les grandes puissances, doit prendre acte de l’incapacité du régime de Yaoundé d’apporter une solution politique appropriée à cette tragédie et intervenir pour arrêter cette barbarie. Rien ne justifie de telles horreurs, sauf la volonté manifeste d’exterminer », a écrit Christian Penda Ekoka.
Un conflit meurtrier
Le Nord-Ouest et le Sud-Ouest sont le théâtre, depuis trois ans, de combats meurtriers entre militaires et séparatistes armés. Ces affrontements, ainsi que les exactions et crimes commis par les deux camps selon les ONG internationales, ont fait plus de 3000 morts et contraint plus de 700 000 personnes à fuir leurs domiciles.
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, l’un des deux principaux partis d’opposition, a « condamné le massacre » de femmes et d’enfants, dans un communiqué. « Le régime dictatorial » et « le chef suprême des forces de sécurité et de défense sont les premiers responsables de ces crimes », poursuit le parti.
Le ministère de la défense à travers son porte-parole s’est dédouané de la responsabilité des meurtres dans un communiqué comme l’a rapporté L ebledparle.com.