LMZ, Lebledparle.com
L’ancien militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) Richard Tamfu, vient d’exprimer une opinion selon laquelle le professeur Maurice Kamto, président du parti, doit des excuses au peuple camerounais. Exclu du MRC en juin dernier, en même temps que la vice-présidente Michèle Ndocki, Tamfu a depuis rejoint le Parti camerounais pour la réconciliation nationale dirigé par Cabral Libii. Il appelle maintenant son ancien camarade à reconnaître ses erreurs. Selon Tamfu, « il n’est jamais trop tard pour admettre ses erreurs et dire, je suis désolé. Le professeur Maurice Kamto doit des excuses à tous ces Camerounais qui ont aveuglément cru à ses ambitions politiques depuis 2012 », écrit-il sur les réseaux sociaux.
Les tensions entre le directoire du MRC et Tamfu étaient déjà perceptibles avant son exclusion. Lui et Michèle Ndocki avaient dénoncé ce qu’ils percevaient comme des manœuvres de Kamto visant à écarter Ndocki de la course à la présidence du parti.
Kamto sur d’autres fronts
Faisant fi des sorties des transfuges du parti dont il préside aux destinés, Maurice Kamto s’est prononcé sur d’autres sujets plus importants. Le lundi 22 juillet 2024, dans sa 24e pensée de l’année, le candidat arrivé 2ème à l’élection présidentielle 2018 a mis en avant la nécessité de préparer les cœurs des Camerounais à pardonner pour éviter des cycles de revanche. « La vanité gonflée par le pouvoir (d’Etat), le mépris nourri par l’arrivisme, la haine alimentée par la jalousie plongent ceux qui en sont atteints dans la fuite en avant d’une cruauté toujours plus grande envers leurs victimes. Il faut dès à présent préparer nos cœurs à savoir pardonner demain, afin d’épargner notre pays des cycles de revanches », a écrit le le leader du MRC.
Par ailleurs, le parti arrivé 2ème à la présidentielle de 2018 s’est aussi prononcé sur la situation de l’activiste camerounais Steeve Akam, alias Raymond Cotta, qui a été extradé du Gabon vers le Cameroun où il est toujours en détention. Dans une sortie faite le 24 juillet, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) s’inquiète du sort de l’homme dont les conditions de détention et de traitement sont inconnues.
