C’est ce qui fait encore l’objet de commentaires dans les médias et réseaux sociaux actuellement.
Décidément, Jean Paul Sartre n’avait pas eu tort de déclarer dans son œuvre théâtrale, Les mains sales : « En politique, tous les moyens sont bons, pourvu qu’ils soient efficaces…c’est la fin qui justifie les moyens ».
Alors que le ministre du Développement urbain et de l’Habitat, Célestine Ketcha Courtès et Éric Niat, l’actuel maire de Bagangté, chef-lieu du département du Ndé, région de l’Ouest se battaient ce 25 septembre pour le poste de président de section du Ndé-Nord, un phénomène quelque peu surnaturel et mystérieux a été observé avant le scrutin.
Des poules et coqs égorgés dans une assiette ont déposés à l’entrée d’une radio populaire de la ville, reconnue comme le QG de campagne du maire Éric Niat.
Le fils de Marcel Niat Njifenji est allé personnellement constater la pratique en cours, jusqu’à présent inextricable à l’entrée de la radio. Il s’est également rendu à l’hôtel de ville et à la maison du parti Rdpc.
Malgré cela, l’homme politique est resté confiant et serein, il n’est pas tombé au piège de la superstition. Il a plutôt rassuré les populations qui sont restées stupéfaites face à ce genre de pratique inhabituelle : « Donc c’est déjà ce niveau ? Après l’incendie et l’arme à feu, c’est maintenant la sorcellerie ? », s’est étonné un habitant de la ville.