« En plus d’être simple à utiliser, notre application garantit à l’expéditeur le bon usage des fonds et surtout ne lui coûte que 5% de frais de service », explique au Point Afrique Louis Antoine Muhiré, fondateur de Mergims.
Après Western Union et Money Gram, voici venu Mergims. Cette application, créée par le Rwandais Louis Antoine Muhiré, est en fait un service de transfert d’argent à part entière.
Au vu de nombreuses plateformes existantes, on se demande si Mergims va trouver sa place dans un marché bouché. Effectivement, on assiste à une situation de quasi-monopole de l’américaine Western Union. Et Money Gram, également originaire des Etats-Unis, occupe la deuxième place sur ce marché. Puis, loin derrière, vient la start-up française Afrimarket. Alors question : Quel problème Mergims essaye-t-il de résoudre ?
« Les Africains vivant en Occident ont souvent des difficultés à envoyer de l’argent à leurs proches restés au pays », souligne le fondateur de l’application. « En cause, le coût élevé des frais de transfert et des procédures complexes d’envoi. Et bien souvent, les fonds envoyés sont mal utilisés », précise cet immigré qui a vécu seize années au Canada. Pour lui, « en plus d’être simple à utiliser, notre application garantit à l’expéditeur le bon usage des fonds et surtout ne lui coûte que 5% en frais de service, comparés aux 12% de Western Union et Money Gram ».
En 2010, le marché africain de transfert d’argent valait 40 milliards de dollars.