Au Cameroun, les cas tragiques de violence conjugale continuent de susciter l’inquiétude. Une nouvelle victime, Audrey Nguele, une adolescente de 17 ans élève au lycée de Diang, a succombé aux coups de son concubin, ajoutant son nom à la liste des femmes malheureusement tuées par leur partenaire. Audrey Nguele a été transportée d’urgence à l’hôpital régional de Bertoua après avoir subi des violences, entraînant une hémorragie interne. Malheureusement, malgré les efforts médicaux, elle n’a pas survécu et a perdu la vie tôt le matin du 28 novembre 2023. Le conjoint présumé, Bekobe Éric, accusé d’avoir tué Audrey Nguele à coups de poing, a été appréhendé par les gendarmes et est actuellement détenu à la gendarmerie de Ngodi Bakoko à Douala.
Les violences des femmes devenues monnaie courante
Cette tragédie survient après d’autres incidents récents de violence conjugale au Cameroun, dont le meurtre brutal d’une enseignante à Douala et celui d’une autre femme dans le village du Sud Cameroun nommé Bikop. Ces événements mettent en évidence la nécessité de sensibiliser davantage sur les violences domestiques et de prendre des mesures pour protéger les femmes et les jeunes filles contre de tels actes barbares. Selon le mouvement Stop féminicides 237, on dénombre au moins 50 décès de femmes des mains d’un homme depuis le début d’année 2023. Une statistique alarmante qui rappelle s’il en était encore besoin, que la situation est grave.