Elle a été épinglée au même titre que deux autres de ses compatriotes pour les mêmes motifs.
« Dura lex, sed lex ». Entendez par ce proverbe latin, « La loi est dure, mais c’est la loi ». La Justice gabonaise vient de condamner la camerounaise Paulette Okome Nguema à une peine de 15 ans de prison avec une amende de 100 milliards de FCFA. Le motif de cette lourde sanction, informe la télévision nationale au Gabon, est le trafic illégal de l’or.
A en croire les propos relayés par le site Gabon Actu, les faits qui pèsent sur la Camerounaise remonteraient en 2019.
« Mme Okome Nguema exerçait le métier de trafiquant d’or dans le campement de Meba à Mitzic au nord du Gabon (province du Woleu Ntem)», fait savoir le journal en ligne.
Selon notre confrère, en plus du trafic illégal de l’or, les orpailleurs se livrent à d’autres activités interdites dans ce pays de l’Afrique centrale, limitrophe au Cameroun au Sud.
«Dans cette zone, des orpailleurs clandestins, des expatriés notamment, exploitent illégalement l’or. Ils opèrent avec la complicité des populations locales et de certaines autorités, selon un récent rapport de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Cette exploitation anarchique entraine la pollution des sols et des cours d’eau à cause de l’usage abusif du mercure et autres produits dangereux. Les orpailleurs se livrent également au braconnage des éléphants et autres espèces animales intégralement protégées », rapporte Gabon Actu.
Informés de la situation, les éléments de l’Armée gabonaise sont descendus sur le site du trafic. Séance tenante, d’autres orpailleurs clandestins ont été interpellés, aux rangs desquels, deux autres camerounais, dont une femme et un homme. Ils ont été condamnés chacun à 10 ans d’emprisonnement et une amende de 5 millions de FCFA, a appris Lebledparle.com.