C’est depuis le 6 mai 2020 que la Camerounaise fait partie de la liste des 20 premiers membres du nouveau conseil de surveillance de Facebook récemment annoncé par le patron de réseau social Mark Zuckerberg.
Elle s’appelle Julie Owono, Camerounaise d’origine. Avocate de profession, elle occupe les fonctions de directrice exécutive de l’ONG Internet sans frontières. C’est aussi une chercheuse au Berkman Klein Center de l’université de Harvard et membre de la Digital Civil Society de l’université de Stanford. Son curriculum vitae indique également qu’elle est l’un des 24 experts indépendants nommés par l’Unesco pour travailler sur « Le premier projet de recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle », révèle Franceinfo.
En plus de l’Ewondo qui est sa langue maternelle, la lauréate est polyglotte car elle s’exprime en anglais, français, russe, allemand.
Notre confrère fait le portrait de deux autres Africains qui figurent sur cette liste de vingt. Outre Julie Owono, l’avocate sud-africaine et ghanéenne Afia Asantewaa Asare-Kyei, l’avocat kényan Maina Kiai honorent également le contient de Nelson Mandela.
La première est administratrice de programme à Initiative société ouverte pour l’Afrique de l’Ouest (Open Society Initiative for West Africa, Osiwa) et le second, directeur en charge des alliances internationales et des partenariats au sein de l’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch pour ne citer que ces fonctions.
Quelle est la mission du nouveau conseil surveillance de Facebook ?
Composé des férus du Droit, des constitutionnalistes, anciens dirigeants, journalistes et membres de la société civile, le nouveau conseil de surveillance de Facebook est une structure indépendante qui permettra aux internautes de pouvoir contester les décisions en rapport avec le contenu sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram.
En clair, « statuer sur le contenu qu’ils doivent autoriser ou supprimer, conformément à la liberté d’expression et au respect des droits de l’Homme. Les décisions du conseil doivent être exécutées par Facebook qui ne peut démettre ses membres. Le conseil étant indépendant de l’entreprise », explique Franceinfo.