C’est le lot de la vie à l’étranger où l’on n’est pas réellement à l’abri de l’abus de ses droits fondamentaux. En plus du racisme et tout genre de discrimination, sa propre intégrité peut être bafouée. Ce n’est pas cette nouvelle histoire de viol d’une camerounaise en Algérie qui fera penser le contraire.
En effet, selon le quotidien algérien Reflexions, une camerounaise s’est faite violée dimanche dernier dans la ville d’Oran. La victime, âgée de 27 ans, a été violée par huit hommes armés qui ont débarqué à son domicile. JDC qui rapporte les faits décrit une scène horrible et humiliante.
En effet, selon nos confrères, Valérie – nom d’emprunt- se trouvait à son domicile en compagnie de son mari, de leur bébé, de sa sœur et de quelques Camerounais lorsque ses agresseurs ont fait irruption, l’ont traînée dans sa cuisine, sous la menace d’armes blanches et l’ont violée tour à tour. Une plainte a été déposée à la suite de ces actes. Les forces de sécurité requises ont orienté Valérie vers le médecin légiste pour l’établissement d’un certificat médical. Une enquête a été ouverte.
En 2015 déjà, une camerounaise avait subi le même sort. Et l’histoire n’aurait été qu’un vulgaire fait divers si elle n’était pas passée en une de la presse à cause des circonstances délicates et de l’impunité offerte aux agresseurs. Cette dernière situation avait été relayée sur les réseaux sociaux portant l’affaire à l’échelle internationale. Au final deux des agresseurs avaient été arrêtés. Apriori pas suffisant pour dissuader les autres criminels tapis dans l’ombre….