Ce projet, qui suscite de grands espoirs pour le développement économique du pays, prévoit la création de plus d’un millier d’emplois directs et de nombreux emplois indirects. Il devrait également stimuler l’économie nationale en générant des revenus importants pour l’État. Selon les termes de la convention, l’État camerounais bénéficiera de plusieurs avantages : il détiendra 10% des parts de la société Camalco. De même, Camalco devra verser à l’État une taxe ad valorem de 3% de la valeur marchande de la bauxite extraite, un partage de production de 5%, un fonds de développement du secteur minier de 1% du chiffre d’affaires hors taxe, un compte spécial de développement des capacités de 1% du chiffre d’affaires hors taxe, ainsi que des droits de concession domaniale. Une taxe de 2% sera appliquée sur les exportations de bauxite sera également de mise.
Des retombées économiques et défi environnemental
Ce projet d’exploitation de la bauxite de Minim Martap rentre dans le cadre d’une stratégie globale de diversification économique du Cameroun. Les revenus générés par cette exploitation permettront de financer d’autres projets d’infrastructures et de développement dans les secteurs de l’énergie, des transports, de l’industrie et des infrastructures générales. Si ce projet est porteur d’espoir, il soulève néanmoins des enjeux environnementaux et sociaux. Il sera en effet essentiel de mettre en place des mesures rigoureuses pour protéger l’environnement et les populations locales durant l’exploitation du gisement.