La colère est une mauvaise conseillère : cet homme l’apprendra à ses dépens derrière les barreaux de la prison où il séjourne désormais après avoir tué son épouse à Boukoumbé.
Selon une radio locale qui rapporte les faits, le nommé Simbia est comme tous jours retourné à la maison (située à Tabota, un village de la commune de Boukoumbé au Bénin) après une dure journée de travail. Le ventre creux, il demande à son épouse de lui servir à manger.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Mais quelques minutes plus tard, Simbia à court de sauce, demandera à son épouse de lui en rajouter : une demande à laquelle cette dernière ne donnera pas une suite favorable parce qu’il n’en restait plus assez
La quantité restante dira-t-elle, «est réservée aux travailleurs des champs » partis certainement depuis le matin aussi : la pauvre ne voyait aucun inconvénient à permettre à tout le monde d’avoir un bout de pain après une dure journée de labeur.
Mais contre toute attente, Simbia vexé (courroucé même à la limite dans son égo) se jettera sur la pauvre comme sur un adversaire de poids, de taille et de force égale et rouera de coups sans que celle-ci puisse s’en échapper.
Evacuée au centre hospitalier le plus proche de leur domicile, la pauvre dame suite aux blessures, rendra l’âme le lendemain.
Placé sous mandat de dépôt en attendant son procès, Simbia voit défilé les conséquences de son emportement : en un moment de manque de manque de maîtrise de soi, il a perdu en même la sauce qu’il réclamait et celle qui la lui préparait tous les jours (son épouse).
Ô colère dévastatrice et trompeuse !
Le corps de la victime quant à lui a été remis à la famille pour inhumation.