K.A, Lebledparle.com
La travailleuse du sexe travestie connue sous le nom de «Amarachi» a été arrêtée à Asaba, dans l’État du Delta au Nigéria. Elle a ensuite été libérée sous caution apprends Lebledparle.com des médias Nigérians.
Dans une vidéo virale sur les réseaux sociaux et notamment Whatsapp, Amarachi est dépitée lors de son interrogatoire. Elle déclare aux forces de l’ordre qu’ elle est originaire de l’État d’Imo mais qu’il réside à Lagos. Amarachi a également admis être une travailleuse du sexe depuis 2016, mais n’a pas mentionné si les deux hommes (qui ont porté plainte) qu’il a rencontrés récemment connaissaient son sexe biologique avant de payer pour ses services.
Après ses aveux, elle a été maintenu en prison pendant plusieurs jours, puis inculpée par la suite devant un tribunal pour trois chefs d’accusation. Entre autres, celui d’avoir des relations charnelles contre l’ordre de la nature.
Plusieurs organisations de défense des droits humains, Dynamic Initiative for Healthcare et Human Rights (DIHHR) et Levites Initiative for Freedom & Enlightenment (LIFFE). se sont engagés pour le moment à fournir un soutien juridique au suspect.
Les organisations représentées par Samuel Uchenna et Mx. Emmanuella David-Ette ont finalement aidé Amarachi à obtenir une libération sous caution.
Les associations à Asaba veulent défendre la victime
S’adressant au Réseau africain des médias pour les droits de l’homme, au sujet de son implication dans l’affaire, la militante trans/intersexuée David-Ette a déclaré que plusieurs lacunes en matière de plaidoyer ont été décélées : « Travailler sur cette affaire m’a convaincu davantage de la raison pour laquelle nous devrions créer un espace de plaidoyer avec les parties prenantes. Par parties prenantes, je veux dire des juges, des avocats, des policiers, etc. » précise la militante trans/intersexuée David-Ette.
Si Amarachi a été libérée sous caution, elle devrait rapidement comparaître devant le tribunal pour cette l’affaire. S’il est reconnu coupable, Amarachi risque une peine de 14 ans de prison comme le réclame les lois judiciares dans cet état du Nigéria. Plus tôt dans la journée, Lebledparle Faits divers vous relatait un autre fait marquant au Nigéria où un homme aurait mordu l’auriculaire de sa victime.
