LMZ, Lebledparle.com
Le Premier ministre Joseph Dion Ngute avait dénoncé le phénomène d’absentéisme au cours d’un Conseil de cabinet qu’il a présidé le 25 juillet dernier. « Le chef du gouvernement a demandé au ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative de préparer un projet de texte réglementaire, en vue de rappeler le contenu de l’obligation de présence au poste de travail ainsi que les sanctions qu’encourent les contrevenants, tout en précisant la procédure applicable en matière de constat de l’absence irrégulière», lit-on dans le communiqué final.
Eu égard à cette situation, le Cameroun souhaite s’engager dans une profonde mutation de sa fonction publique. Au cœur de cette transformation se trouve la question de la rémunération des agents de l’État. En effet, le gouvernement envisage de lier étroitement la rémunération à la performance. Une volonté qui entend rompre avec un système de primes souvent perçu comme peu incitatif. En récompensant les résultats obtenus et en sanctionnant les manquements, le gouvernement espère stimuler la motivation des agents, réduire l’absentéisme et favoriser une plus grande efficacité.
Cette réforme s’inscrit dans un contexte plus large de modernisation de l’État. En améliorant la gestion des ressources humaines, le Cameroun souhaite renforcer la confiance des citoyens dans les institutions et améliorer la qualité des services publics. En misant sur la performance et en créant un environnement de travail plus stimulant, le Cameroun espère doter son administration des moyens nécessaires pour relever les défis relatifs à l’émergence économique du pays.
