Elle doit examiner les contours d’une gestion efficace des tensions qui ont agité la ville de Bafoussam après l’assassinat du jeune Cyrille Epanda Essoubat par un gendarme, une femme commandante de la brigade de gendarmerie de Ndiangdam à Bafoussam.
Elle a tiré à bout portant sur ce jeune surpris avec ses amis à l’abattoir municipal autour des jeux de cartes. Pris de panique, les amis de Cyrille se sont enfuis le jeune lui est resté et s’en sont suivis des échanges discourtois à l’issu desquels la « gendarmette » a sorti son arme et a abattu le jeune en fin d’une formation paramédicale.
Après cet acte, des groupes de jeunes ont paralysé la circulation à Bafoussam s’en prenant aux forces de l’ordre. Bilan un blessé, une voiture de la gendarmerie incendiée. En raison du montant qu’elle exige généralement aux personnes arrêtées, le Chef de la brigade de gendarmerie de Ndiangdam, introuvable depuis samedi, est surnommée « Commandant 50.000 » à Bafoussam.