Dans un communiqué signé le 4 février dernier, le vice-rectorat de l’Université de Dschang a proscrit aux étudiants de son institution universitaire de faire la politique dans l’enceinte du campus. Cette mesure se justifie par le contexte sociopolitique post élection présidentielle.
En effet, les cops de l’Université de Dschang se livrent depuis quelques temps à des débats politiques sur l’après élection présidentielle au Cameroun. Dans les débats les dérapages sont divers : insultes, bagarres, troubles de la tranquillité du campus, etc.
Face à ce climat socio-estudiantin, les responsables ont jugé opportun de rappeler aux cops le caractère apolitique de l’université. En effet conformément à l’article 9 alinéas 1 du décret N01/029 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et académique de l’université rappellent aux étudiants que l’université est un établissement laïc et apolitique.
Ces débats traversent le cadre des frontières physiques de l’Université pour se retrouver sur les médias ou réseaux sociaux. L’Université a décidé de recadrer les étudiants quant à l’utilisation des réseaux sociaux. « Les réseaux sociaux actuellement en vigueur ne sont pas des espaces diffamation, ni de propagandes de fausses nouvelles, de quelques buts pratiques qu’ils soient », précise Mme Drusile Miranda Metou, Vice-Recteur de l’institution.
Pour rappel, la même a été prise il y a quelques jours à l’université de Yaoundé II. En effet, dans un communiqué rendu public le mardi 29 janvier 2019, Adolphe Minkoa She interdit désormais que les sujets politiques soient abordés dans l’institution universitaire qu’il dirige.