Uruguay – Ghana : Luis Suarez refuse de s’excuser pour sa main dans la surface en 2010

Le match de ce vendredi entre l’Albi céleste et les black stars du Ghana aura tout d’un déjà-vu, ou presque. Un remake du match crucial qui a opposé les deux équipes il y a de cela 12 ans. En conférence de presse d’avant match ce jour, Luis Suarez s’est sans douté attisé les foudre des fans ghanéens qui depuis la rencontre entre les deux nations en 2010 n’ont pas encore digéré le fait de jeu occasionné par l’attaquant uruguayen. Face aux médias, l’ancien goléador du Barça, en fin de carrière, a été vindicatif face aux questions relatives au passif entre les deux concurrents de ce vendredi.
« Je n’ai pas besoin de m’excuser. Je m’excuserais si j’avais blessé un joueur mais dans cette situation, j’ai touché le ballon de la main, j’ai pris un carton rouge et le joueur ghanéen a raté le penalty. Ce n’est pas de ma faute. Je n’ai pas raté le penalty. Ce n’est pas ma responsabilité». Une réponse qui ne va pas calmer les sifflets sans doute qui monteront des gradins si jamais le joueur est aligné.

Les faits qui sont reprochés à Luis Suarez

En 2010, Uruguay et Ghana se livrent une bataille acharné pour passer en demi-finale de la coupe du monde. Dans un match intense parsemé d’occasions de part et d’autres, les coéquipiers de Gyan Asamoah frappent et la balle qui se dirige dans les buts est stoppée par Luis Suarez tel un gardien de but avec les mains. Le joueur recevra un carton rouge pour son geste certes, mais le pénalty est raté juste derrière par Gyan. Suarez aura même eu le temps de regarder le dossard 3 du Ghana envoyer la balle sur la transversale et de jubiler du point avant de se retirer aux vestiaires. Une attitude qui jusqu’à ce jour lui vaut l’inimitié des supporters ghanéens. Le match de ce vendredi est tout d’une revanche pour les blacks stars qui ont à cœur de rejoindre les autres équipes africaines déjà qualifiées pour les 8è de finales du mondial qatariens. Pour se qualifier, Kudos et les siens doivent absolument venir à bout du mur uruguayen qui se dresse devant eux dans ce groupe H.