Les déclarations de Valère Bessala, guide du parti Jouvence concernent la manière dont le ministre Paul Atanga Nji s’adresse aux citoyens, en particulier dans le contexte des avertissements adressés aux conducteurs de motos-taxis. « On ne parle pas comme ça à un peuple », déclare l’administrateur civil de formation.
Il critique le ton et le contenu des messages du ministre, considérant qu’ils sont inappropriés et ne reflètent pas la façon dont un gouvernement devrait communiquer avec la population. « À ceux qui veulent savoir comment ce ministre parle, il parle comme un ministre épineux parce qu’on ne parle pas comme ça à un peuple. On ne menace pas un peuple. D’abord c’était les serpents affamés, maintenant c’est le Moulinex (…) Ce qu’il fait là, ce n’est pas comme ça que cela devrait être fait », explique l’homme politique.
Ces déclarations reflètent des points de vue et des opinions divergents sur la manière dont le gouvernement communique avec les citoyens et sur son efficacité dans la résolution des problèmes auxquels le pays est confronté.
Un gouvernement incapable
Justin Noah, secrétaire général adjoint du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun), exprime son insatisfaction à l’égard du gouvernement en soulignant son incapacité présumée à résoudre les problèmes des Camerounais. Il appelle apparemment le gouvernement à laisser le MRC s’occuper de ces questions. « Ils sont incapables de résoudre le moindre problème des camerounais. C’est pour cela que nous leur demandons de nous laisser faire le travail », pense Justin Noah, secrétaire général adjoint du MRC, dans Canal Presse sur Canal2.