La détention des personnes inculpées dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo a été en débat sur le plateau de Canal Presse présenté par Albertine Bitdjaga. Valère Bessala, l’un des panélistes s’est prononcé sur la qualification de « complicité de torture », attribuée à Jean Pierre Amougou Belinga par le Commissaire du gouvernement. « C’est une qualification hyper politique qui a été faite au niveau du tribunal militaire. C’est une qualification hyper prudente. Le juge veut dire par là, que les éléments en sa possession ne permettent pas encore de définir clairement le commanditaire et donc, la prochaine étape sera de trouver le commanditaire. C’est à partir de l’exploitation de l’élément cité, que l’affaire pourra aller dans un sens comme dans un autre », pense le guide de Jouvence, parti politique de l’opposition.
Qui est le commanditaire ?
Cette question demeure en suspens après les motifs du Commissaire du gouvernement par rapport aux inculpés. L’homme pense que ce sont des politiques qui ont mobilisés l’appareil étatique pour atteindre leur but. « Le peuple lui il attend les véritables commanditaires qui sont des politiques, qui avaient intérêt à mobiliser les moyens de l’État », déclare l’administrateur civil dans Canal Presse sur Canal 2 International.
« C’est une victoire du peuple. Beaucoup doutait de l’inculpation des suspects », pense Me Kack Kack dans Canal Presse, au sujet de l’inculpation de Amougou Belinga, Justin Danwe et Cie.