Les fans ont découvert la face cachée de la vie de Vanister Enama. Sur les antennes de Sun TV, le chanteur s’est confié sur son enfance difficile, laquelle, a été marquée par un changement d’identité et des violences corporelles graves. « Je suis Bassa, mais je ne parle pas la langue. Vanister Enama Fidèle, ce n’est pas mon véritable nom. Après le décès de ma mère, on nous a refait les actes de naissance, je crois que c’était en 2003 alors que je suis né en 1995. Mon petit frère, celui qui me suit, qui s’appelle Germain, il s’appelait Ndjock Germain, on a changé son nom, on l’a appelé Mbida. Moi, on m’a appelé Enama Fidèle, parce que mes parents n’étaient plus là. Or le nom qu’ils m’avaient donné à ma naissance c’est Pagbe Jean de La vie », explique celui qu’on a découvert sous le pseudonyme de Man Akonolinga.
« Je n’ai pas souvent l’habitude de le dire. J’ai été extrêmement mal…traité quand j’étais petit. J’ai été bas…tonné toute une nuit et puis ligoté à une chaise par mes propres oncles. J’ai été souvent frappé à sang […]. Je fuguais beaucoup parce que j’avais peur de la bastonnade. Quand mes oncles nous frappaient, c’était avec la dernière énergie », révèle Vanister.
Un autodidacte
Impressionnant d’éloquence dans ses chansons, Vanister Enama n’a pourtant pas poussé très loin ses études. Autodidacte, il s’est cultivé en lisant et en écoutant des paroliers. « Je lisais beaucoup. Je n’écoute que des chansons à texte. Tous les artistes que j’écoute ne sont que des paroliers, comme : Francis Cabrel, Donny Elwood, Lokua Kanza, Ottou Marcelin, JB Mpiana… voilà un peu les artistes à texte que j’écoute », a-t-il poursuivi.