En présence de ses pairs du Gouvernement et des partenaires techniques et financiers, le ministre de la Santé Publique Malachie Manaouda a levé le voile sur la situation épidémiologique de la variole du singe connue sous le nom du Mpox qui fait l’objet d’une attention internationale croissante.
Au Cameroun depuis août 2024, le Mpox a été déclaré Urgence de Santé Publique de Sécurité Continentale par le Centre Africain de Contrôle des Maladies, (CDC), puis, urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En réponse à l’épicentre de l’épidémie en RDC, le Cameroun a renforcé la surveillance, la vaccination et les mesures de sensibilisation pour prévenir une éventuelle flambée locale.
« Depuis la résurgence de cette maladie en avril 2024, le pays a enregistré 46 cas suspects de Mpox , dont six confirmés, avec deux décès signalés », annonce le ministère de la Santé Publique soulignant que l’épidémie n’est pas liée à la nouvelle souche plus virulente (Clade I B). Toutefois, Malachie Manaouda met en garde contre toute complaisance, appelant à une vigilance renforcée et à la coopération de tous pour contenir cette menace. Dans cette perspective, le membre du gouvernement a annoncé la réception imminente des 500 premières doses de vaccin contre le virus mpox.
Covid-19 et autres
Pour ce qui es de la COVID-19, l’on apprend que 300 cas ont été enregistrés et aucun décès, depuis le début de l’année en cours. La diphtérie, la coqueluche, n’ont pas encore connu une flambée. Par ailleurs, l’on signale 05 cas de fièvre jaune dans certaines régions, ainsi que 708 cas de rougeole confirmés dans les régions du Centre, du Nord, de l’Extrême- Nord, du Littoral et de l’Ouest. Les inondations ne sont pas en reste, eux qui dans le Nord et l’Extrême-Nord du pays, ont fait 35.000 ménages sinistrés.
Néanmoins, des mesures en termes de renforcement de la surveillance, de sensibilisation de la population, d’approvisionnement en eau potable et en intrants, ainsi que le renforcement des interventions d’hygiène et d’assainissement sont mises en œuvre.
« En dépit de toutes ces actions, la vigilance est de mise. Le Cameroun reste en état d’alerte pour éviter de nouvelles épidémies », a rassuré le Minsanté.