Décédée à l’hôpital général de Yaoundé le jeudi 16 juillet 2020 des suites de maladie, Delphine Tsanga n’a pas emporté avec elle l’ultime conseil à la postérité.
La jeunesse est le fer de lance de la Nation, le Cameroun de demain, a-t-on coutume de dire dans notre contexte.
Mais pour assumer sans faille cette lourde mission, cette responsabilité qui lui est assignée, la jeunesse doit s’illustrer par des comportements dignes.
C’était le sens du conseil, le dernier que prodiguait Delphine Tsanga Tsogo par l’entremise du microphone de Charles Ndongo à la veille de la récente Fête de la Jeunesse au Cameroun.
« Je voudrais simplement demander à la jeunesse actuelle de ne pas se laisser embarquer dans les opérations que je remarque et qui se passe maintenant à savoir la division des camerounais. Alors je ne voudrais pas que les jeunes se mettent en tête que les rivalités actuelles vont nous conduire quelque part. Les rivalités actuelles sont superflues. Il faudrait qu’on se batte pour bâtir le pays, pour organiser notre pays, pour faire évoluer notre pays. Voilà ce que nous devons faire », parlait en matriarche, la première femme nommée ministre au Cameroun.
Ces propos ne pourraient sans doute souffrir l’ombre d’aucune contestation de par la sagesse africaine qui recommande qu’: « un jeune homme se saurait apercevoir ce qu’un vieillard assis a déjà vu ».
Ainsi, du haut de ses 85 ans, la native de Lomié à l’Est a acquis une expérience dans le domaine politique, social, administratif et même à l’étranger qui lui permettait de parler avec autorité.
Sous ce rapport, l’infirmière diplômée d’Etat reste incontestablement un modèle pour la jeune génération.
Lebledparle.com vous propose cet extrait d’entretien avec l’actuel directeur général de la CRTV.
https://www.youtube.com/watch?v=MBgg6dLBkDY&list=UUxVdhKJ9zB2DQVOh-9ywcXA&index=72