Le président du Conseil national de la communication (CNC) a signé ce mardi 3 août, un communiqué qui suspend de leurs fonctions pour une durée d’un mois, Jean Pierre Amougou Belinga, Jean Jacques Zé et Parfait Ayissi Etoa. Un regard dans les archives nous renseigne que ce n’est pas la première fois que Vision 4 est dans la ligne de mire du CNC.
« Suite à la diffusion des propos offensants et stigmatisant de nature à porter atteinte à l’honorabilité des personnes et à la dignité d’une communauté au cours des programmes intitulés « Tour d’Horizon » du 25 juin 2020 et «Club d’Élites» du 5 juillet 2020 et du journal télévisé de 12 heures sur les antennes de la chaine de télévision dénommée Vision4. Le Conseil après avoir adressé au Directeur de publication et aux journalistes susnommés, trois convocations auxquelles ils n’ont daigné donner suite, a d’une part, établi la responsabilité des sus désignés et d’autre part, décidé de suspendre pour une durée d’un mois de leurs fonctions, Monsieur Jean-Pierre Amougou Belinga, Directeur de publication de Vision4, et les nommés Parfait Ayissi Etoa et Jean-Jacques Zé de ladite chaine », a écrit Peter Essoka dans son communiqué rendu public ce jour.
Des sanctions sans effet ?
Il y a de cela quelques années, la télévision de Nsam recevait des mises en garde et des suspensions venant du CNC sans que celles-ci ne deviennent effectives. En guise de contrattaque, les dinosaures de l’information critiquaient violemment les membres de cette structure régulatrice.
«Le conseil national de la communication (CNC), ça n’existe pas. C’est une histoire vide qui malheureusement est géré par quelques personnes qui sont atteints par la limite d’âge. Je peux comprendre que lorsqu’on a atteint la limite d’âge, qu’on puisse jalouser une certaine énergie vitale qui se trouve dans ce qu’on appelle la jeunesse», disait par exemple Martial Owona lors d’une émission datant de 2017 dont nous vous proposons ci-dessous un extrait.
https://www.youtube.com/watch?v=KOecZdCbN4o