Le fait se produit le 24 septembre 2020 en pleine séance parlementaire en Argentine, pays de l’Amérique latine.
La scène aurait été assimilée à une insolite, voire une fable si les images ne le démontraient pas. Elle fait les choux gras de la presse argentine, sud-américaine et de la planète. Dans les réseaux sociaux, les internautes ont de quoi se mettre sous la dent.
Un scandale
Mais quoi donc ? Le député argentin Juan Emilio Ameri n’a pas pu retenir sa libido. Emporté par les formes de la poitrine de son épouse, il a aussitôt bondi sur son sein tel un bébé à la recherche de la saveur du lait maternel quand il pleure de faim.
En effet, le député argentin Juan Emilio Ameri a été filmé en pleine séance du Parlement qui se déroulait en partie en visioconférence.
Sur l’écran géant installé au Parlement, l’on peut voir, le député de la province de Salta au Nord-Ouest du pays, sortir le sein du t-shirt noir que porte la jeune femme et se mettre à l’embrasser. Un comportement qui lui vaut une suspension par ses pairs.
Suspension
Le film retient l’attention de la session parlementaire et entraine l’interruption, puis la suspension de la séance : « Tout au long de ces mois en télétravail nous avons vécu différentes situations où un député s’est endormi ou un autre s’est caché, mais aujourd’hui nous avons vécu une situation qui dépasse les règles de bienséance de cette maison », a lancé Sergio Massa.
Défense
Pour sa défense, Juan Emilio Ameri brandit pour argument, la récente opération mammaire de sa femme : « Ici, dans tout l’intérieur du pays, la connexion est très mauvaise. Ma conjointe est sortie des toilettes, je lui ai demandé comment étaient ses prothèses et je l’ai embrassée, car il y a dix jours elle a été opérée pour des prothèses mammaires », a avancé le député de 47 ans.
En outre, le parlementaire explique que « Le signal est revenu et s’est reconnecté automatiquement comme il le fait habituellement » tout en jurant : « Je l’ai embrassée sur le sein, il ne s’est rien passé ».
Interviewé par les médias, le député, membre de la coalition gouvernementale Frente de Todos du président de centre-gauche Alberto Fernandez, a exprimé ses « regrets » à la suite de cet « incident » et a dit se soumettre à la décision de ses pairs : « Je vais attendre que mes pairs décident en commission et je verrai ensuite », a-t-il confié à la chaîne d’information argentine Todo Noticias