Naseri Paul Béa, gouverneur de la région du Centre a convoqué une réunion ce jeudi 7 novembre 2019 avec les responsables des syndicats et moto taximen à qui il a sommé la mise en pratique de la réglementation en vigueur dans les brefs délais.
Les morts à en plus compter, des handicapés issus d’un accident de moto, des cicatrices sur le corps, la figure déformée les embouteillages et le vandalisme qui dictent la loi. Voilà l’image que véhiculent les conducteurs des engins à deux roue fonctionnant avec du carburant.
Si ce phénomène de désordre urbain perdure partout ailleurs, Naseri Paul Béa, mécontent, a sifflé la fin de la récréation à Yaoundé, chef-lieu de la région du Centre par ailleurs capitale politique du Cameroun, par ricochet, le siège des institutions républicaines.
« C’était pour nous l’occasion de convoquer les motos taximen pour qu’on s’entendent sur les zones interdites pour assainir l’image de la ville. A la veille du Chan, de la Can, il est normal de travailler sur la ville de Yaoundé qui est devenue un peu bizarre à causse des moto taximen qui ne respectent plus rien », a affirmé le gouverneur en guise d’objectif de la rencontre avec responsables des syndicats et moto taximen eux-mêmes.
Pour être réaliste, : « Ils ont donc quatre jours pour sensibiliser ceux qui ne sont pas là. A partir de mardi (11 novembre 2019, Ndlr) nous allons commencer à sévir », a prévenu le numéro 1 de la région du Centre au microphone de la Crtv.
La note conjointe du gouverneur de la région du Centre et du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé interdit dont de circulation les motos dans la boucle ci-après de Yaoundé : Carrefour EMIA , ambassade de France, Olézoa, Carrefour Vogt, carrefour Atanagana Mballa, Elig-Edzoa, Elig-Essono, Bata Nlong-Kak, Ecole de police, Tsinga, Ahala, Nkozoa, Mont Febe, carrefour Bastos, Palais des Congrès, nouvelle route Bastos, Carrefour Warda, Omnisports, Nkol Eton, Nkol Ndongo, Premier ministère, carrefour Coron, base aérienne 101 jusqu’à l’aéroport international de Nsilmalen sans oublier le centre ville.
Vivement que ces mesures soient appliquées cette fois-ci pour sauver l’image de la capitale.