Vincent Sosthène Fouda annonce la sortie prochaine d’une biographie de Mgr Bala l’évêque de Bafia « assassiné ».
Selon François Soudan Directeur des rédactions du magazine panafricain Jeune Afrique, « l’écriture est la meilleure façon de parler sans être interrompue » et c’est la voie qu’a choisi Vincent Sosthène Fouda en écrivant sur la mort controversée de Mgr Benoit Bala.
« Mgr Jean-Marie Benoît BALA C’est le don de Dieu » est le titre de l’ouvrage théologico-journalistique que l’homme politique Vincent-Sosthène FOUDA a dédié à Mgr Jean-Marie Benoît BALA, l’Evêque « en sandale sans scandale ».
Ce document de 285 pages est l’autopsie sans anesthésie versus Sosthène Fouda d’une tragédie qui a ébranlé le Cameroun pendant plusieurs jours. En effet, l’Evêque de Bafia avait été retrouvé mort, vendredi 2 juin, à environ 80 km de Yaoundé. Deux jours plus tôt, sa voiture avait été retrouvée sur le pont Sanaga avec, à l’intérieur, une courte phrase griffonnée sur un papier à en-tête : « Je suis dans l’eau ».
Une mort jusqu’aujourd’hui pas élucidé. Les camerounais ainsi que ses confrères dans l’épiscopat attendent toujours de savoir les causes réelles de la mort de l’Evêque. Deux thèses s’affrontent sur le type de mort. L’Église, elle, dénonce un assassinat, pendant que les autorités judiciaires camerounaises défendent la thèse du suicide.
Le 13 juin, les évêques camerounais avaient publié une déclaration commune dans laquelle ils affirmaient que « Mgr Jean-Marie Benoît Bala ne s’est pas suicidé, il a été brutalement assassiné. » Ceux-ci expliquent notamment que le corps qu’ils ont vu et reconnu au bord de la Sanaga et à la morgue de l’hôpital général de Yaoundé « portait des marques de violence », laissant croire que l’évêque aurait été assassiné.
Dans un communiqué de presse paru le 4 juillet, le procureur de la République près la Cour d’appel du centre avait pourtant estimé que « la noyade [était] la cause la plus probable du décès de l’évêque ». Sa déclaration s’appuyait notamment sur une autopsie faite par des médecins légistes mandatés par Interpol.
Dans son Livre, Vincent Sosthène Fouda éclaboussé par un scandale au mois de novembre 2017, épouse la thèse de l’assassinat et va plus loin en pointant du doigt les responsables. « L’Évêque originaire doublement de la Mefou et Akono, de père et de mère, oncle maternel Etoudi de l’actuel chef de l’État du Cameroun a été assassiné après avoir été enlevé par des éléments de » l’armée camerounaises » barbouzes ou militaire ? A la solde des hommes au pouvoir dont les visages et les noms sont connus, » bienfaiteurs d’une église catholique camerounaise en perte de fidélité au message évangélique » », peut-on lire dans un extrait du livre.
Il annonce la sortie officielle de ce livre le 13 Février 2018, jours de l’anniversaire du Président de la république.
Le 41e séminaire annuel des évêques du Cameroun a débuté le samedi, 06 janvier, au siège de la Conférence Épiscopale Nationale du Cameroun (CENC), à Mvolyé, Yaoundé. La rencontre a pour thème : « Le don de la vocation presbytérale ».
Les évêques ont fait une descente sur Bafia ce jeudi, 11 janvier. Ils y ont célèbré une messe à la mémoire de Monseigneur Jean Marie Benoît BALA. Cela a été également l’occasion de marquer, d’une manière toute particulière, le cinquantenaire de l’érection du diocèse que dirigeait l’évêque « assassiné ». En réalité, ce séminaire aurait dû se tenir à Bafia. Ainsi que l’avait sollicité et obtenu le défunt évêque, en janvier 2017, lors de la rencontre qui de Mamfé.