Éthique et renseignement ne constituent pas un oxymore
Il pose le problème du renseignement sur le plan de l’éthique et estime qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre les deux. « L’affaire Martinez Zogo livre chaque jour une absurdité de nos services intelligents appelés vulgairement services de renseignement(s)! Ainsi donc depuis 2008 je suis dans le collimateur des services intelligents du Cameroun. Mon épouse mes maitresses mes enfants tout est scruté retourné avec l’argent du contribuable camerounais. Contrairement aux idées reçues, éthique et renseignement ne constituent pas un oxymore. Certes, en raison du secret protégeant leurs activités, il est difficile d’acquérir une compréhension détaillée des administrations en charge du renseignement. De là à considérer que cette opacité dissimule nécessairement des activités non éthiques, inavouables et répréhensibles, il n’y a qu’un pas. Comment comprendre que des enfants mineurs en raison des engagements de leur daron soient espionnés! Comment voulez-vous constituer une communauté nationale dans ces conditions? Je vous donne les mains », écrit-il.
Vincent Sosthène Fouda continue de réclamer justice pour Martinez Zogo. « Dans ce qui devient après l’enlèvement de Martinez Zogo, acte terroriste s’il en est un, la torture le viol et la mise à mort, la profanation de sa dépouille acte qui viole la conscience humaine, oui ce qui devient une affaire d’Etat, J’aime mieux tomber d’en-haut que voler bas. Je réclame justice je ne demande pas une forfaiture pour être en accord avec la rue », pense-t- il.